Dimanche, 20 Janvier 2013 Ecrit par Ali Graïchi Mohamed Mgueddem est ce que l'on peut appeler un incorrigible récidiviste. Le dimanche 13 janvier, l'officier de la PAF chargé de vérifier la liste des voyageurs sur le vol Air Algérie Alger-Marseille constate qu'il y a un passager de plus par rapport au nombre de fiches de police qui lui ont été remises. Vérification faite, il s'avère que c'est le sieur Mgueddem qui est passé frauduleusement grâce à la complicité du général Moulay Méliani, commandant en chef de la garde républicaine qui l'a accompagné avec son véhicule de service jusqu'à la passerelle. L'officier appelle et demande des instructions. En vain. Face à tant de soutien, il panique et laisse le passager clandestin prendre l'avion. Pendant tout le temps qu'a duré le flottement, Mgueddem tenait bien serrée contre lui une valise diplomatique qu'il n'a pas posée une seconde. Que contenait-elle ? (argent, documents classifiés?…) nul ne saurait le dire. Sauf peut-être le personnage avec lequel il a dîné le soir même dans un grand restaurant de la côte phocéenne. Tout en étant conseiller du chef de l'Etat, Mohamed Mgueddem est soumis à une fiche d'attention, procédure qui le signale à chaque passage de frontière. Le 13 janvier Mohamed Mguedem s'est rendu coupable de sortie illégale du territoire national. Mgueddem est attendu ce samedi 19 janvier à Alger en provenance de Nice, ville où se sont longtemps traitées les affaires les plus glauques du tant de Larbi Belkhier qui y avait installé son beau frère. Il devrait, selon la loi, se voir retirer son passeport et être emprisonné à l'instar de tous les harragas interceptés et détenus pour franchissement illégal de la frontière. L'histoire n'est pas seulement anecdotique. Elle témoigne du niveau de délabrement de l'Etat algérien. Ali Graïchi