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Inauguration de la brigade régionale d'investigation sur l'immigration clandestine visite du directeur général de la Sûreté nationale à Tlemcen lundi dernier
De notre correspondant à Tlemcen Mohamed Medjahdi Le directeur général de la Sûreté nationale a inauguré plusieurs infrastructures et donné le coup d'envoi des rencontres organisées sur la Police aux frontières à la maison de la culture Abdelkader Alloula de Tlemcen. Dans le cadre de la police de proximité et du renforcement de la police à l'échelle de la wilaya de Tlemcen, le directeur général de la Sûreté nationale, en l'occurrence Ali Tounsi, a effectué durant la journée d'hier une visite durant laquelle il a inauguré plusieurs infrastructures (Sûreté de daïra et Sûreté urbaine) au niveau de Bensekrane, de Aïn Tellout, de Fellaoucene, etc. Lors de sa tournée, le patron de la police a assisté à la sortie d'une nouvelle promotion d'AOP regroupant quelque 300 agents relevant de la 12ème unité républicaine de Remchi. Poursuivant son périple, Ali Tounsi a inauguré la Brigade régionale d'investigation sur l'immigration clandestine (BRIIC) à Maghnia. S'étendant sur une superficie de plus de 2 000 mètres carrés et d'un volume d'investissement de plus de 59 milliards de centimes, cette structure est d'une importance vitale pour la région frontalière qui enregistre un flux de sans-papiers de différentes nationalités africaines. L'importance des mesures de lutte contre l'immigration clandestine a été soulignée par Tounsi. Ceci explique que les services de l'Etat se sont mobilisés pour mener ce combat qui coûte cher à l'Algérie. Durant les années écoulées, de bons résultats ont été obtenus par l'expulsion et le refoulement de centaines d'Africains qui ont choisi la région de Maghnia, «une terre d'accueil», venant du pays voisin, pour faire une escale avant de trouver le chemin pour passer en Europe, plus précisément en Espagne et en France via les ports de Beni Saf, de Ghazaouet et d'Oran. Aujourd'hui, et afin de procéder à un contrôle accru, on compte, par le biais de cette brigade régionale, lancer une politique de surveillance. Les statistiques démontrent à quel point le phénomène a pris de l'ampleur, et les services de sécurité se trouvent face à une armada d'Africains de différentes nationalités (Mali, Togo, Congo, Sénégal) et même des Chinois, des Indiens et des Marocains. L'ampleur de l'immigration clandestine est largement constatée dans la région frontalière, malgré la reconduite aux frontières de dizaines de centaines de sans-papiers. Pour endiguer cette montée en puissance des passages illégaux, souvent harmonisés par des filières bien établies, la brigade régionale est donc un atout pour la région et une aubaine d'arrêter cette ruée des sans-papiers dans la région. Lors de sa tournée dans la wilaya de Tlemcen, le patron de la police a donné le coup d'envoi de la semaine d'information sur la Police aux frontières à la maison de la culture de Tlemcen. Cette rencontre, animée par des cadres de la DGSN, montrera toutes les actions et missions de la PAF. Dans son intervention, Ali Tounsi a déclaré que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des missions de cette police qui mène un combat acharné contre la contrebande et l'immigration. Parmi les missions qui lui sont assignées, il y a lieu de noter celles qui s'appuient sur les enquêtes relatives à la sécurité nationale touchant la frontière et celles qui enquêtent sur les activités transfrontalières illicites, entre les points d'entrée. c'est dire que la PAF vise à maintenir la frontière ouverte aux échanges commerciaux, mais fermée aux activités criminelles. Il est à noter que, depuis ces deux dernières années, la wilaya de Tlemcen s'est renforcée par 13 Sûretés urbaines et 8 Sûretés de daïra (Honaine et Beni Boussaid) et d'autres Sûretés urbaines. Toutes ces réalisations permettent de fortifier la police de proximité.