Des crimes contre l'humanité sont commis contre notre peuple, par des monstres sanguinaires. Ceux qui les manipulent et qui les commandent sont tapis dans l'ombre du pouvoir. Les »forces de sécurité » dont le nombre est parmi les plus élevés du monde, par habitant, sont totalement inopérantes, si ce n'est pour réprimer les mouvements sociaux des travailleurs et des manifestations pacifiques. Le ministre de l'Intérieur et tous les responsables sécuritaires se sont révélés incapables d'assurer la sécurité et la quiétude publique, sans être remis en question, pour autant, par le chef de l'Etat qui s'abime, lui même, dans un silence méprisant et honteux. Les instances internationales, prises en otage des raisons d'Etat et de sordides intérêts financiers, se rendent coupables de non assistance à peuple en danger. Mais l'histoire n'a pas d'état d'âme.Le temps fera son œuvre. Les plaies se refermeront, les haines s'éteindront et les souffrances s'apaiseront. Les personnages méprisables qui ont confisqué notre volonté, qui nous ont précipité dans la tragédie et l'angoisse des lendemains s'en iront dans les égouts de l'Histoire. Mais les peuples n'ont que les gouvernements qu'ils méritent. C'est aux Algériens qu'il appartient, aujourd'hui, de recouvrer leur indépendance et leur dignité. Par tous les moyens. Mais avant cela, nous devons nous ranger derrière une seule et même banniere. Celle du salut de l'Algerie, de notre liberation, dans nos differences et nos visions de la gestion politique du pays. Un homme d'Etat américain a dit un jour : »Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays! » L'indicible tragédie que vit notre peuple nous interpelle. Il ne doit plus y avoir de place pour les dissensions qui permettent a nos bourreaux de se maintenir à notre tête. Le peuple algérien doit se rassembler et serrer les rangs. Le moment de la lutte finale est arrivé, car la gravite des événements qui secouent notre pays ne laissent plus qu'une seule alternative: Que nous nous révoltions et notre nation renaitra de ses souffrances, ou que nous continuions a rester en arrière de notre devoir d'hommes, et l'Algérie disparaitra! D.B De nombreux messages de sympathie qui me sont parvenus, dont celui très émouvant de notre ami »El Bordji », m'ont convaincu que cet espace appartient à ses lecteurs. Que tous nos amis soient rassurés. Les seules raisons de suspension momentanée du site sont d'ordre strictement personnel. Je ne pourrais pas, pour le moment, malgré l'extrême gravite des événements qui secouent notre pays, continuer d'animer et d'actualiser le site. Néanmoins, nos amis peuvent continuer à se retrouver dans cet espace, d'y envoyer leurs commentaires, et à y échanger leurs points de vue. Tahia bladi est à eux. Merci.