Aujourd'hui,les algériens commémorent dans la douleur et la consternation la bavure du 05 Octobre 1988. Cette occasion qui aurait marqué un tournant décisif dans notre histoire et nous aurait propulsés aux premières loges des pays initiateurs du printemps arabe s'il y avait de réelles intentions de changement,mais qui en raison de la démission de la société toute entière qui avait l'esprit ailleurs qu'à méditer sur son destin en saisissant cet évènement qui pour plusieurs raisons a tourné au fiasco par ce que diaboliquement récupéré par ceux là memes contre lesquels tout était mobilisé,a été lamentablement manquée et pèse comme une lourde tard aujourd'hui sur le quotiden du citoyen algérien.A telle enseigne que cette date devint une malédiction en raison de ses impactes politiques,économiques et sociaux au lieu de servir de référence historique. Ce qui s'est passé un certain 05 Octobre 1988,n'a donc rien d'une révolution du moment que la société toute entière a boudé l'évènement. Ceux sont des centaines de jeunes qui ,voulant revendiquer leurs droits,ont été crapuleusement exploités pour le règlement des comptes au sommet du système(Chadli voulant s'affranchir de la tutelle du FLN fort de l'appui de Abdelhamid BRAHIMI l'artisan de la restructuration des entreprises pour briser le monopole détenu par la mafia politico-économique et l'aile radicale prônant le conservatisme conduite par Cherif Messaadia avec évidemment l'appui des militaires,solidarité du clan mafieux oblige). D'ailleurs,il suffit de remarquer que tout ce beau monde ne compte aucune personnalité politique ni autre organisation à caractère corporatif qui ont préféré se retirer livrant les jeunes à eux-mêmes pour en faire ensuite de la chair à canon aux profits de la lutte des clans.Une révolution ne se faisant pas de cette façon. Abed Charef avait raison de parler dans son livre intitulé »Octobre »,publié la meme année de »chahuts de gamins » car en effet,c'est de chahuts qu'il s'agissait.Donc,parler de »printemps algérien est à mon avis un fantasme et une autre supercherie tout autant blâmable que ses précédentes. HAMMANA Mahmoud