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Ce déphasage entre les « intellectuels » et leur peuple……..
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 05 - 12 - 2013


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05 décembre 2013
La violence et le mépris
A Paris, il y a une crèche privée qui s'appelle Baby Loup. Une employée, Fatima, se présente un matin avec un voile sur la tête qu'elle refuse obstinément d'enlever. Elle est licenciée. Elle conteste son renvoi et porte l'affaire devant la justice. Elle gagne en première instance, en appel puis en cassation. Normalement, on aurait dû en rester là et Fatima retourner à son poste. Eh bien non, la crèche refait appel et elle gagne. Fatima va sans doute déposer un nouveau recours devant la Cour de cassation qui doit alors statuer en assemblée plénière. Gageons que le feuilleton connaîtra encore quelques rebondissements…
Une station de montagne, une maison d'hôte accueillante tapie sur ses flancs. Une dame s'y présente. Elle a réservé une chambre. La porte s'ouvre. La visiteuse est éconduite par la propriétaire. Elle porte un foulard sur la tête…
Une jeune adolescente est agressée violemment dans la rue. Elle est rouée de coups par des inconnus qui prennent la fuite. Elle porte un foulard sur la tête…
Le Front National met désormais en bonne place la laïcité en tête des valeurs qu'il défend. Du temps de Le Pen père, elle était plutôt un objet de détestation. Malgré son panthéisme personnel, il était attaché aux valeurs chrétiennes qu'il tenait pour fondatrices de la France. Qu'est-ce donc qui a motivé la volte-face de sa fille ? Sans doute a-t-elle réalisé que, désormais, la défense du catholicisme pouvait très bien s'accommoder d'une laïcité dirigée contre l'Islam. Il y a un néologisme qui fait actuellement florès, c'est le » catholaïcisme « . Marine s'y est ralliée au nom d'une laïcité de combat qui serait la poursuite de la croisade par d'autres moyens. Toujours dans la catégorie des reclassements bruyants, Marine Le Pen a jeté par-dessus bord l'antisémitisme de papa pour se rallier au sionisme. Elle a eu droit au détour obligé de Yad Vashem qui lui a permis de s'inscrire dans les bonnes grâces du gouvernement israélien. Accessoirement, elle a promis d'être aussi inflexible sur le voile que légère sur la taille des kippas et celle des crucifix. Elle a également rompu avec le racisme paternel, du moins dans son expression vulgaire et brutale. Elle s'est même payé le luxe de condamner, ou plutôt de faire condamner par son lieutenant Philipot, le journal Minute après sa sortie raciste contre Christiane Taubira. Il est vrai que les idées du FN sont tombées dans le domaine public, banalisées en somme, au point que les expressions primaires de la xénophobie et du racisme ne sont plus vraiment de mise.
Le privilège du vainqueur d'une compétition est d'abandonner l'invective et l'imprécation, au moment où sa victoire s'accomplit, pour les laisser à ceux qu'il a réduits et qui ne réalisent pas encore qu'ils sont battus. Ils le réalisent si peu qu'ils continuent, du haut des sièges qu'ils occupent encore un moment, d'agonir le vainqueur tout en lui empruntant ses thèmes et sa vulgate. Qu'il est pathétique de les entendre sonner le tocsin pour prévenir le bon peuple de l'invasion programmée de l'ennemi lepéniste alors que ce même ennemi a déjà gagné la partie !
Mais de quoi le lepénisme est-il le nom ? Est-ce vraiment un corps étranger qui serait parvenu à s'imposer dans une nation présumée vertueuse ? Certes non. Le lepénisme n'existait pas au temps où le bien mal surnommé Richard Cœur de lion massacrait 3000 prisonniers musulmans à Akka (Acre) après la prise de la ville. (Notons que Salah Eddine (Saladin) a refusé de se venger quand il a repris Akka, en dépit de l'insistance de ses généraux). Le lepénisme n'existait pas au moment de l'institution de l'esclavage et de du commerce triangulaire qui a enrichi la France, comme en atteste le luxe des hôtels particuliers des quais de Nantes ou de Bordeaux, hôtels dont les porches imposants sont surmontés d'une tête de nègre. Le lepénisme n'existait pas au temps des conquêtes coloniales. Le Pen n'a pas inspiré Tocqueville, Renan, Ferry, pas plus que Vernet ou Chassériau, personnages que la République Française célèbre encore aujourd'hui, dans son ensemble, puisque le vainqueur socialiste de l'élection présidentielle de 2012 a inauguré son quinquennat par un hommage appuyé à Jules ferry, apôtre de l'inégalité des races, justifiant d'après lui les expéditions coloniales destinées à » civiliser » par le fer et par le feu les peuplades inférieures. En l'absence d'une remise en cause radicale de cet héritage, le lepénisme s'en est institué le héraut de fait, le porteur des valeurs qui ont permis à l'esclavage, aux croisades, à la colonisation de se perpétrer. Ce faisant, il a simplement fait jonction avec l'imaginaire d'une France en crise, tentée de retrouver le lien avec une splendeur passée qui n'avait que faire des arguties de la morale et de la justice.
Christiane Taubira est une femme courageuse et estimable. Elle doit naturellement être soutenue. L'attaque qu'elle a subie est d'une violence inaccoutumée, du moins contre une personnalité de son rang. Cependant, sa réaction suscite un malaise. Elle convoque les mémoires de Victor Hugo et d'Aimé Césaire en se plaçant sous leur patronage. Ce voisinage est pour le moins singulier. Victor Hugo était certes sensible au sort des indigènes mais il n'a jamais remis en cause la prémisse qu'il a lui-même énoncée, » La barbarie est en Afrique « . Ce qu'il regrettait dans l'expédition coloniale, c'est que, au lieu d'amener » de l'Europe en Afrique, elle ramenait de l'Afrique en Europe « . Il voulait signifier que l'armée coloniale, chargée théoriquement de répandre la civilisation européenne en Afrique, s'était en fait pervertie et ensauvagée au contact de l'Afrique et qu'elle risquait de transmettre cette ensauvagement à l'Europe. Il attribuait ainsi la cruauté dont faisaient preuve les soudards et leurs généraux de l'armée coloniale au contact avec l'Afrique, une sorte de contamination en quelque sorte. Il ne pouvait imaginer que cette sauvagerie était présente dans la carte mentale de ces hommes qui avaient tété au sein de leurs écoles le lait de la conviction de l'inhumanité de l'autre. Etrangement, Aimé Césaire, en conclusion de son admirable » Discours sur le colonialisme « , estime que l'ensauvagement de l'Europe est une conséquence de la colonisation qui a pour effets de » dégrader, déciviliser, abrutir » le colonisateur. Aimé Césaire ne peut être suspect de conciliation vis-à-vis des tortionnaires de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique.
Est-il toutefois indemne de cette maladie répandue dans le monde anciennement colonisé ? Césaire, sur un plan personnel, était un magnifique produit de l'éducation française. Il a accumulé les diplômes d'excellence et les charges prestigieuses. Il manie la langue française avec une virtuosité que pourraient lui envier bien des littérateurs Français » de souche « . C'est dans cette langue qu'il écrit son adresse sur le colonialisme, dans cette langue qu'il confond Ferry, Renan, dont il compare les discours à ceux d'Hitler. Ses références sont incontestablement françaises. Au plus fort de sa condamnation du système colonial, il ne peut aller jusqu'à l'identification d'une matrice essentialiste antérieure aux colonisations. Ce n'est pas le colonialisme qui a rendu cruels les envahisseurs Européens, c'est la cruauté primordiale inscrite dans l'imaginaire de l'Occident qui a permis le colonialisme.
Ce phénomène d'appropriation des représentations de l'Occident est bien connu en Algérie. Il est surtout présent chez la génération des sexagénaires actuels qui n'ont connu que l'école française, y compris après l'indépendance. C'est cette génération qui a géré les universités, les grands ministères… Dans les universités des années 70, parler une autre langue que le Français paraissait incongru. Cette génération a échappé au spectre de l'implication directe dans une guerre sanglante. De plus, elle a intégré des valeurs inculquées par l'école, valeurs d'abord dispensées par des enseignants français, puis par des professeurs venus de tous les horizons pour accomplir une sorte de sacerdoce dans l'Algérie nouvelle. L'enseignement de la langue arabe, durant les années de la colonisation, avait presque totalement disparu. Seules subsistaient les écoles coraniques dans lesquelles on apprenait par cœur le Coran sans en comprendre la signification. Quelques lycées franco-musulmans s'employaient à former des cadres dans les deux langues. L'élite était donc presque exclusivement francophone. Cette élite, quelque peu frondeuse, gauchiste, était profondément imprégnée des idées, voire des schémas coloniaux. Après l'indépendance, elle a perpétué un certain mode de vie hérité des pieds-noirs. Elle a aussi gardé, dans les plis de son inconscient, une parcelle du mépris que ces mêmes pieds-noirs vouaient aux indigènes. C'est ainsi qu'elle a vécu, sous la poigne de fer du régime de Boumediene, une période d'insouciance entre plage et apéros, période dont elle cultive la nostalgie encore aujourd'hui. A l'Université d'Alger, on ne s'exprimait qu'en Français, l'arabe ou le kabyle étant assimilés au peuple arriéré si loin de cette jeunesse peuplant les plages des complexes du bord de mer algérois quand elle ne prenait pas le frais aux terrasses des bars. Si loin des villages et des montagnes dans lesquels une population austère, lourdement meurtrie, perpétuait un mode de vie séculaire, une civilisation en lambeaux, à l'écart de la légèreté des villes encore imprégnées de la présence de leurs anciens maîtres…
Nous n'en avons pas tout à fait fini avec cette attitude mortifère de mépris du peuple. Je me souviens de tel » démocrate » lâchant, en voyant une foule de jeunes gens se rendant à un meeting de l'ex FIS, » Ah les gueux « . Cette foule était certes inquiétante. Elle était lourde de menace. Mais il ne s'agissait pas de gueux. Il s'agissait des enfants perdus de l'Algérie, victimes de la hogra institutionnelle, des passe-droits, victimes d'un mode de gouvernement qui ne faisait aucune place à leurs rêves et leurs envies, des sous-citoyens en somme. Comment ne pas penser à une sorte de continuum inconscient entre leur situation et celle qu'ont connue leurs parents et aïeux sous le régime colonial ? Leur violence ressemblait à celle des Algériens de la période coloniale, en butte à un système qui leur rappelait quotidiennement leur état de sous-hommes.
Le mépris…
Une énorme différence d'attitude a été relevée entre les Japonais après Fukushima et les Philippins après le récent typhon. Tout le monde a relevé l'extrême dignité et la discipline des premiers, contrastant terriblement avec le climat d'anarchie et de pillage qui a prévalu, prévaut encore chez les seconds. Tout le monde a en mémoire ces images du Japon montrant des gens faisant la queue patiemment pour remplir un jerrican d'eau ou avoir un bol de riz, attentifs au moment des distributions à ne prendre que le strict nécessaire. Aux Philippines, les scènes d'horreur et d'hystérie collectives, la ruée sur les denrées alimentaires, les agressions, les vols, continuent de rythmer la vie de l'île. Des commentateurs ont vite fait d'attribuer cette différence d'attitude à une différence de caractère intrinsèque qui déterminant l'état de civilisation. Cette même grille est souvent servie quand il s'agit des Algériens pour expliquer leur inorganisation chronique et leur absence de discipline. Il y a une explication bien plus simple. Le Japon bénéficie d'un gouvernement qui est sans doute critiquable mais qui est réellement au service de sa population. Les Japonais savent qu'ils ne seront victimes d'aucun passe-droit, que personne ne leur volera leur ration d'eau ou de nourriture. Philippins et Algériens ne peuvent en dire autant. La corruption y sévit à l'état endémique. En Algérie, en particulier, chacun sait qu'il faut avoir des » relations » pour simplement accéder à un droit. Il faut en avoir pour postuler à un logement même si on réunit tous les critères légaux, pour accéder à un poste de travail, voire pour un extrait de naissance ou une réservation d'avion ! Que l'on ne s'étonne donc pas que les Algériens jouent des coudes en permanence et qu'ils ne soient pas tout à fait en état d'accéder à l'attitude zen si caractéristique des Japonais… En dépit de cette remarque de simple bon sens, beaucoup d'Algériens, peut-être la majorité, ressassent jusqu'à la nausée la partition bien connue de l'impossibilité congénitale de notre peuple à s'organiser, à se discipliner, à retrouver les vertus de l'action collective et à abandonner la débrouillardise solitaire. Certes, pour reprendre le vieil adage, les peuples ayant le gouvernement qu'ils méritent, il est en partie responsable de sa situation puisqu'il s'est montré jusqu'ici incapable de la modifier. Mais il ne l'est certainement pas plus que celles et ceux des «intellectuels» qui s'évertuent à lui expliquer chaque jour qu'il est le responsable unique du mal de l'Algérie. Ceux-là seraient mieux inspirés de méditer ce mot de Jacques Berque. En réponse à un courrier qui lui avait été adressé par des intellectuels algériens en 1990, lui reprochant de «ne pas être en phase avec eux dans leur lutte contre, l'intégrisme», il déclara que le problème n'était pas le supposé déphasage entre lui-même et ces intellectuels mais le déphasage entre eux et leur propre peuple !
Il ne s'agit pas de mettre en accusation cette génération qui a tout de même produit les cadres, ingénieurs, médecins, professeurs, qui ont tenu le pays à bouts de bras et lui ont probablement permis de ne pas sombrer. Je suis d'autant moins qualifié pour le faire que j'en fais partie et que j'ai longtemps eu sur notre peuple le regard que je déplore ici.
Quelque chose ne fonctionne pas dans notre pays. Ce n'est pas simplement affaire de gouvernance, d'investissements ou d'équilibres budgétaires. C'est quelque chose de plus profond, qui plonge au cœur de notre être culturel, celui-là même qui donne la solidité invisible des communautés humaines. Nous avons subi la colonisation et nous en sommes sortis au prix de sacrifices atroces. Au lendemain de l'indépendance, on a considéré que l'épisode était clos et nous sommes restés sur cette incompréhension de fond qui touche les victimes d'une catastrophe naturelle, encore que celles-ci accèdent aux bulletins météo et aux alertes aux tsunamis ! Il y a eu ensuite la décennie noire, trauma aux conséquences d'autant plus graves qu'elles sont restées dans l'inconscient collectif, rendues au silence sitôt qu'a reflué la vague sanglante. Il n'y a certainement pas d'explication univoque au fait d'avoir été colonisés ou d'avoir subi les assauts du plus barbare des terrorismes. Il doit y en avoir pour le silence qui les entoure. Une des pistes serait-elle la fracture entre le peuple et une élite qu'il n'a pas produite, et qui ne lui a jamais ressemblé ? L'intensité de la violence qui a imprégné notre pays est telle qu'elle ne peut se réduire à une réponse à des problèmes sociaux. Il est urgent d'en identifier les causes primordiales pour retrouver la force de cheminer ensemble vers un avenir commun.
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