Politique - le 27 avril 2014 à 12 h 56 min - Achira Mammeri. Au lendemain de la présidentielle, les initiatives politiques en faveur du changement se multiplient. Dernière en date : la création de l'Alliance nationale pour le changement (ANC). Ce nouveau pôle politique est composé notamment d'ex-cadres du FFS, comme Samir Bouakouir, Karim Tabou et Abdelkader Zerrou et d'anciens responsables du FIS dissous, à l'image de Mourad Dhina, Anouar Hadam. Des personnalités indépendantes comme Tahar Belabbès, responsable du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), Ghazi Hidouci, ex-ministre de l'Economie, ainsi que des professeurs d'universités et des militants des droits de l'Homme, ont signé l'appel. Les initiateurs de l'ANC la décrivent comme un espace « de consultation, de concertation et de coordination pour une action commune qui œuvre pour l'édification de l'Etat de droit ». C'est aussi un rassemblement ouvert « à tous et à toutes sans exclusive, incluant tous les courants idéologiques ou partisans qui adhèrent aux principes énoncés », selon le texte de l'appel, diffusé ce dimanche 27 avril 2014. Dans cet appel, les initiateurs de l'ANC déclarent « vouloir agir et se rassembler, au-delà des clivages idéologiques, linguistiques ou politiques, en vue d'un changement global, réel et effectif du système politique en place ». La mobilisation à laquelle fait appel l'ANC sera engagée dans un cadre « pacifique». Son principal objectif ? « Instaurer l'Etat de droit et la démocratie en Algérie ».