de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Monsieur, J'ai l'honneur de porter à votre connaissance les faits suivants. Il y a peu, une Dame du MESRS a eu à observer le déroulement d'un examen national. Le Chef d'établissement, qui ne s'est pas contenté de refuser d'appliquer des normes de sécurisation des copies, lui a affiché un tel mépris1 qu'elle a pleuré. Informé que la Dame a déclaré qu'il regrettera sa série d'abus (et qu'au Ministère son image est déjà mauvaise), il se dépêche auprès d'elle et, en privé, lui exprime des gentillesses en total contraste avec ce qu'il a fait durant trois jours. En juin 2011, lors du 1° examen local (DS) fait dans cette école, ce Directeur a décidé –au tout dernier moment- l'anonymat des copies. Comme ce n'était qu'apparence trompeuse1 : 1) la chose a été faite tout en laissant l'absolue liberté aux étudiants d'inscrire leur nom là où ils veulent (surtout sur les intercalaires) et d'utiliser toutes les couleurs (de stylo) possibles ; 2) de prévoir pas plus de deux surveillants par amphi empli de 76 étudiants; 3) le pire : le codage/décodage a été fait dans une salle ouverte à tout venant, durant plusieurs jours, et par des gens qui n'avaient jamais participé à une telle opération. J'ai essayé d'arrêter cette mascarade, en lavant le linge sale en famille, jusqu'à subir une agression physique et verbale. N'ayant rien pu stopper, j'ai saisi la Hiérarchie ...en la priant d'annuler les examens concernés. On n'a même pas daigné me répondre. Lors des délibérations, les enseignants ont confirmé une partie des craintes2 qui m'avaient valu la double agression : une catastrophe2 qu'il était si difficile de réparer sans que le Directeur et son adjoint se retrouvent au centre d'un scandale ...que tous ont accepté de garder le silence –et, donc, le rejet de toute demande et de consultation de copie et de double correction. Nombre d'étudiants ont été exclus (redoublement interdit en 1° année) alors que, selon leurs vraies copies, ils passaient en 2° année. Nombre d'autres ont bénéficié de l'inverse. Je pense, encore, aux premiers –et, bien plus d'une fois, j'ai été à deux pas de publier un article dénonçant l'injustice qu'ils ont subie. Tout ce que je viens de dire, Monsieur le Ministre, n'est qu'un détail devant tout ce qu'a vécu3 cette école ....prétendument ouverte pour contribuer à former l'élite. Veuillez agréer, Monsieur Le Ministre, l'expression de mes salutations distinguées. M. Remaoun Mourad. 1- Le mépris affiché pour La Dame reflète toute l'impunité à laquelle il s'est accoutumé. Je ne connais pas de nomination (MESRS) qui ait, plus que celle de ce Directeur, surpris les universitaires (connaissant le nommé). 2- Totale abstraction faite de la fraude (changement de copies) qui pouvait se faire à volonté -et même à l'insu des agents qui assuraient le codage/décodage. 3- J'espère ne jamais avoir à en rendre publics certains détails. Copie du courriel envoyé au MESRS, en date du 22 juin 2011. (Seule modification : les points de suspension). Pour n'avoir défendu que la pédagogie et son éthique. Moi À [email protected] 22 jun. 2011 M. Remaoun Mourad Enseignant à .......................... ........, le 22 juin 2011. A Monsieur Le Directeur Central des Etudes. Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Objet: Vécu à ..................... Monsieur, J'ai l'honneur de porter, à votre connaissance, les faits suivants. 1- Le 20.06.2011, vers 15h, à la fin de mon examen, je me présente au bureau des Chefs de département, pour récupérer mes copies, quand on m'apprend qu'on était entrain de les coder (anonymat). Surpris, je demande où se faisait l'opération ...quand M. Be...... A m'indique la salle des enseignants -une salle ouverte, où je vois trois Messieurs (inconnus de moi) affairés1autour de copies. Alors que, ravalant mon choc, je m'apprête à demeurer devant la dite salle (afin de réduire le risque de fraudes), on me dit que je dois surveiller à l'amphi B. Je m'exécute. Vers 17h, j'apprends que je ne récupérerai aucune feuille, le jour-même, et je finis par annoncer –en présence de M. le Directeur-adjoint- que j'enverrai, dès le lendemain, des correspondances2 à toutes les Autorités hiérarchiques. 2- Toutefois, et encore une fois, je n'en fais rien. Vers 17h, au bureau des Chefs de département, on demande (avec insistance) aux chargées de TD de se répartir les copies en question. Alors que j'essaye de rappeler que je suis le chargé de cours et qu'il s'agit de Synthèse, M. le Directeur me couvre d'insultes (‘R'KHIS', ‘RATE' ...), m'agresse physiquement, avant de quitter le bureau en ordonnant (à ses collaborateurs) qu'on ne me laisse prendre aucune copie ...et en m'annonçant qu'il allait me renvoyer de l'Ecole3. Je quitte les lieux. Ma dignité a été ainsi bafouée, devant mes propres Assistantes. Pour mériter ceci, je n'ai fait qu'accorder l'absolue priorité au métier que j'exerce et à l'intérêt pédagogique (des étudiants). Cette fois-ci, j'ai dit que réaliser une opération d'anonymat ...dans une salle ouverte (à tout venant) était une plaisanterie: le plus sûr accès aux pires des pratiques frauduleuses (et aux fausses copies). En outre, faire faire un codage aussi peu surveillé, et faire surveiller jusqu'à 76 étudiants (entassés) par pas plus de 2 enseignants, risque de faire croire que les grands tricheurs sont les enseignants. Je devrais ajouter -et l'essentiel est ici – que cet anonymat contraste, absolument, avec la manière (de fond) dont le Directeur dirige l'école. 3- Aujourd'hui, je me présente pour tirer le sujet d'Algèbre4 (prévu pour 13H), quand je comprends (de la bouche de M. Le Directeur-adjoint) qu'on m'avait retiré, aussi, le droit de faire le sujet d'un cours que j'ai assuré [Etait présente, aussi, Melle B..... W, chargée de TD d'Analyse]. Je remercie et je quitte le bureau, quand je rencontre 2 collègues qui, sans y avoir assisté, sont informés des insultes que j'ai subies. Je souris et je fuis l'école. 4- Ceci étant, je vous prie, Monsieur le Directeur central, d'exercer votre autorité afin que soit annulé cet examen -dont une bonne partie des copies pourrait être fausse- et afin que soit respecté le principe voulant que les copies de Synthèse relèvent, d'abord, de la responsabilité du chargé de cours. [Je comptais, si j'avais pu les récupérer, de prier M. Le Président de la CRUO de prendre la décision quant à les corriger ou non]. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de ma haute considération. M. Remaoun mourad. 1- M. Mellah A. (Faculté des Sciences Sociales) était dans la même salle. 2- A cet effet, j'ai prié tous les collègues présents (dont M. Be.... A.) de ne rien oublier de ces détails ...si on venait à demander leur témoignage. Tous acquiescent –et, alors que nous quittions l'école, M. Kh.... demande à M. Be.... de lui confirmer que je n'avais pas pris les copies. En outre, il a laissé voir qu'il n'était pas très d'accord avec un codage assuré par des administratifs (et des plus fraichement recrutés !) et que, si codage il faut, le plus raisonnable serait de le faire faire par l'intérieur de l'équipe pédagogique. Présents ce 20.06: Outre M. Be....., Melle B..... (chef de département et membre de mon équipe pédagogique), M. Kh...... (chef de département) et M. D.... (simple enseignant, tel moi). 3- Présents le 21.06 : mes 3 Assistantes, 1 enseignante d'informatique, 1 enseignante de Comptabilité (ou d'Economie), M. B..... (Directeur-Adjoint) et M. Kh.... (Chef de département Eco); il y avait, je crois, d'autres collègues (dont un Travailleur). 4- Que j'ai assuré jusqu'à fin Avril ...et dont je devais (et la direction elle-même me l'avait demandé) préparer la Synthèse du 1e semestre. Pour Information: -A Monsieur Le Secrétaire Général du Ministère. -A Monsieur Le Président de la CRUO. 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