D'abord cette blague belge ! Cet homme qui a fait irruption sur la pelouse du match Belgique-USA arbitré par notre oranais Djamel Haïmoudi. Il voulait attirer l'attention du monde sur le sort des enfants défavorisés au Brésil. Et il a fallu qu'il tombe sur nous ! Parce que nous autres algériens, même éliminés du Mondial, on y est encore avec notre arbitre ! On s'accroche partout où on risque de parler de nous positivement. Surtout que la désignation de cet arbitre a été remise en cause par l'entraîneur américain. Ya Bou galb, hassdouna même fi l'arbitrage ! Pendant ce temps, Sarkozy finissait sa garde à vue à l'Office anti-corruption de la police judiciaire à Nanterre. Apres une quinzaine d'heures d'audition – Mzya machi Saymine had ennass – il a été mis en examen pendant le match Belgique-USA, pour « corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel ». Tout ça ya Hawji ! Wellah ella zagate 3lihe ! La raison ? Khalatha ou djalatha pendant sa campagne présidentielle qui aurait été financée en partie par Khadafi. Zidalha de fausses factures établies par son parti l'UMP... ou ga3 ou ga3..Et on sait comment cet ingrat a remercié le « Grand Guide » de la « Jamaharia » devenue depuis une « Mchabkabiya » puisqu'on ne sait plus ni qui gouverne dans ce désert, ni qui décide et encore moins quel sera l'avenir de ce pays livré à lui-même et aux multinationales. Dans cette affaire Sarkozy, et avec cette « mise en examen » (expression polie inventée par les Français pour remplacer le mot « inculpé ») de l'Ex Président de la République, devenu un « vulgaire citoyen », certains y voient la preuve d'une justice indépendante et égale pour tous, quand d'autres ne voient qu'un acharnement judiciaire et un règlements de comptes au plus haut pour empêcher cet homme de revenir sur la scène politique. Ce sont des affaires strictement françaises certes, mais compte tenu de notre histoire commune, on ne peut que s'interroger sur l'éventualité de voir notre justice agir de la sorte vis à vis de ceux qui ont pillé le pays et bénéficier de la corruption. De nombreux ministres ou « hauts cadres de la Nation » ont été épinglés par la presse nationale ou internationale, avec parfois preuves à l'appui, dans des affaires de corruption et de détournements. Certains ont quitté le pays et n'ont jamais été inquiétés. Mais pire, certains sont restés et sont encore en fonction. Et quand on voit le défilé de la « classe politique » chez OUYAHIA pour faire part de sa contribution à la nouvelle mouture de notre constitution, et surtout les déclarations de certains représentants de cette classe à la sortie de leur entrevue avec ce Zaim, on se dit « Ya Bou Galb, wine El harba Wine » !