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Mehri appelle à “la libération de l'histoire”
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 18 - 09 - 2008

Conférence à l'occasion du 50e anniversaire de la création du GPRA
Acteur de premier plan de la guerre de Libération nationale, Abdelhamid Mehri a appelé hier les dirigeants à “libérer l'histoire”. “Je lance un appel aux responsables politiques à libérer l'histoire et j'invite les historiens à soumettre à l'étude toutes les questions ayant rapport avec la guerre de Libération nationale”, a-t-il indiqué lors d'une conférence animée conjointement avec une autre figure historique le Dr Lamine Khane au siège d'El Moudjahid à l'occasion du 50e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) créé le 19 septembre 1958 et en hommage aux monuments que sont Ferhat Abbas et Youcef Benkhedda, les deux présidents de cette institution.
Pour M. Mehri, le temps est venu pour “en finir avec les célébrations vides de notre histoire pour s'appliquer plutôt à faire des études approfondies pour permettre aux générations futures à en tirer les leçons et à continuer l'œuvre”.
Tout au long de sa communication, M. Mehri a refusé de s'attarder sur les luttes fratricides qui avaient émaillé la Révolution algérienne préférant plutôt faire œuvre de pédagogie. “Certes il y a des différends et même des conflits entre certains frères qui sont avant tout des êtres humains. Mais ils étaient tous animés par la même flamme patriotique et la même aspiration à libérer le pays du joug colonial”, a-t-il fait remarquer avant de déplorer que “la Révolution algérienne est un événement majeur qui a fait l'objet de polémiques et de débats négatifs”.
Joignant le geste à la parole, M. Mehri a abordé la séquence de la création du GPRA sous le seul angle historique pour en tirer des leçons qui “profiteront aux générations futures”. Pour lui, la création du GPRA, au sein duquel il dirigeait le ministère chargé des Affaires maghrébines, était “un événement majeur” en ce sens qu'“elle avait permis de ressusciter l'Etat algérien”. “Le choix de l'appellation avait obéi à une stratégie et avait fait l'objet d'une étude juridique approfondie”, a-t-il souligné. Et de poursuivre : “La reconnaissance du GPRA était pour les Etats qui l'avaient fait, synonyme de déni pour la France d'avoir une souveraineté sur l'Algérie.” Avec une pointe de fierté, M. Mehri a relevé que le GPRA avait doté la révolution d'instruments de travail colossaux. “De la coopération avec les Etats, on était passé à la coopération entre Etats. Le GPRA avait contracté des accords avec des pays au nom de l'Etat algérien tout comme il a adhéré à des conventions internationales et annulé celle portant sur l'adhésion de l'Algérie à l'Otan. En un mot, le GPRA avait exercé les attributs de l'Etat avant même l'indépendance du pays”. Ce qui, de son point de vue, avait permis, lors des accords d'Evian, à l'institution présidée alors par Benkhedda de négocier en position de force car, estime-t-il, “le principe d'un Etat algérien indépendant s'était imposé comme un préalable non négociable”.
Pour ce qui est de l'idée de création d'un gouvernement provisoire, Abdelhamid Mehri a soutenu qu'elle avait été avancée par le Docteur Lamine Debaghine durant la Seconde Guerre mondiale avant qu'elle ne soit remise sur la table par Hocine Aït Ahmed en 1956. Concernant la décision de sa création, elle avait été prise en février 1957. Interrogé par le ministre chargé des Collectivités locales M. Dahou Ould-Kablia sur les raisons qui sont derrière le retard mis par les responsables de l'époque pour traduire sur le terrain cette décision, M. Mehri a invoqué le temps pris par les préparatifs et le contexte de l'époque.
Pour sa part, le Dr Lamine Khan, a confié avoir appris sa nomination à la tête du secrétariat d'Etat à la santé alors qu'il était au maquis dans la wilaya II. “C'était une grande surprise pour moi. Personne n'avait sollicité mon avis”, a-t-il témoigné avant d'assurer que “tout le peuple algérien avait accueilli avec satisfaction et fierté la création du GPRA. Même les harkis dans leurs camps étaient de la partie”. Et de souligner que sur les 17 membres du GPRA, seuls 5 sont encore en vie (Aït Ahmed, Ben Bella, Mehri, Khan et Bentobal).
Lors de sa prise de parole, M. Dahou Ould-Kablia a soutenu que la création du GPRA avait des points positifs comme celui d'avoir permis à beaucoup de responsables de la Révolution de sortir de la clandestinité. À la fin de la conférence, des médailles de reconnaissance ont été remises aux fils des deux présidents du GPRA Ferhat Abbas et Youcef Benkhedda.
Arab CHIH


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