http://www.algerieinfos-saoudi.com/ 12 février 2015 Ils s'étaient rassembles, debout sur le trottoir devant le Palais de justice, sans déranger personne. Pour cet attroupement inoffensif à « l'ordre public », neuf militants des droits des chômeurs ont été condamnés, à Laghouat, à des peines allant de six à dix huit mois de prison ferme, et 8 autres à six mois de sursis. Ils se tenait debout à l'extérieur du Palais de Justice où se tenait le procès de Mohammed Rag, Mohamed Reg, une des figures locales pour le droit au travail, arrêté une semaine plus tôt. Enième procès fabriqué contre M. Reg. Cette fois-ci c'est pour « violences envers agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions ». Au terme de sa première audience, le 28 janvier, Il écope de 18 mois de prison ferme. Yazid Alilat rappelle dans Le Quotidien d'Oran l'acharnement systématique du parquet contre ce militant associatif. « Le 20 février 2013, Mohamed Reg avait été déjà arrêté lors d'une manifestation devant le bureau de main d'œuvre de Laghouat, pour revendiquer le droit au travail. Poursuivi pour « attroupement », « incitation à attroupement » et « destruction de biens d'autrui », il avait finalement été acquitté le 12 mars 2013. Le 13 juillet 2014, il avait été également acquitté pour manque de preuves, dans le cadre d'une autre affaire concernant une manifestation qui s'était déroulée à Laghouat le 8 juin 2014. Suite à une autre manifestation, trois mois plus tard, Mohamed Reg et cinq autres personnes avaient été arrêtés et poursuivis pour « attroupement armé » et « outrage à fonctionnaire » puis encore acquittés le 30 novembre 2014. «