28 Avril 2015 Publié par Saoudi Abdelaziz http://www.algerieinfos-saoudi.com/ Le procès de l'Autoroute n'ira pas au pays de Jean Claude Juncker Le procès de l'autoroute est-ouest est pour l'Algérien ordinaire une leçon de choses sur les mécanismes obliques de la décision publique, où les « services » qui centralisent en Algérie le « savoir-pouvoir » jouent un rôle essentiel. Ce procès est une immersion dans les mécanismes de fonctionnement des marchés publics, où pour la conquête des marchés publics algériens, s'entrepénètrent les corrupteurs des multinationales et les réseaux financiers internationaux connectés aux paradis fiscaux, comme Le Luxembourg, là où commissions et retrocommissions atterrissent et passe à la machine à laver. Mais le lecteur n'en saura pas plus : les enquêteurs se sont heurtés au mur du silence bancaire et n'ont pas pu remonter jusqu'aux réseaux financiers abrités au Luxembourg, pays dirigé alors par l'actuel président de la Commission de l'Union européenne… Actualité des luttes de pouvoir oblige, dans El Watan, le procès de l'Autoroute est-ouest est d'abord celui du ministre Ghoul et des commissions captées par ce ministre-chef de parti à l'occasion de passation de marchés. L'article de Salima Tlemçani rendant compte du procès de l'Autoroute a pour titre : « Colonel Ouezzane Mohamed : «je ne comprends rien à l'affaire» ». Pauvre colonel Khaled (du DRS). L'homme qui « ne comprend rien à l'affaire » reconnaît certes avoir joué un rôle de trait d'union entre les protagonistes du scandale, mais il s'écrie devant la Cour: « Moi, petit colonel (du DRS), j'aurais du pouvoir sur un secrétaire général d'un ministère ? » Le colonel Khaled affirme plus loin : « Un colonel n'est rien, ce ne sont plus les colonels d'avant. Je n'ai aucune influence.» Y aurait-il donc un général dans l'affaire? C'est la question que se pose le lecteur de Maghreb Emergent, qui rend compte ce matin de la poursuite de l'interrogatoire de Chani : « Cha * facebook * twitter