http://www.algerieinfos-saoudi.com/ 29 Mai 2015 Publié par Saoudi Abdelaziz SERAIL. Des politologues jouent à qui perd gagne « C'est pas la peine que tu cherches à comprendre ». Makan lah. Les explications des politologues rendent impénétrables les luttes de sérail qu'ils essaient de nous expliquer. Une question reste nébuleuse : existe-t-il encore aujourd'hui, ce fameux « haut lieu » où les clans concluraient leur deal après avoir âprement livré bataille pour contrôler les positions de pouvoir? « Plusieurs journaux ont écrit que le retour de M. Ouyahia a été avalisé « en haut lieu», dans ces endroits mystérieux où se jouent le sort du pays et le destin des hommes », confiait la semaine dernière le politologue Abed Charef, dans le Quotidien d'Oran, après avoir présenté le personnage : » M. Ouyahia navigue ainsi sans difficulté entre son poste de ministre d'Etat, chef de cabinet du président de la République, et celui de patron du RND. Comme s'il changeait d'affection, dans un pays où le RND serait une sous-direction du pouvoir, comme l'UGTA serait le bras social du DRS. » Ce matin, sur ElWatan, à la question « Un possible retour d'Ouyahia est-il envisageable à la tête du parti ? »(RND, ndlr), un autre politologue branché sur l'Etat profond nommé Mourad Goumirihabitué des colonnes d'El Watan définit Ouyahia comme un « pion sur l'échiquier » et dit avec assurance : « C'est la feuille de route qu'il détient, depuis toujours entre les mains, pour le compte d'un clan du Pouvoir. Il joue son va-tout, que Dieu le préserve, dans cette arène sanglante ! » A la différence de Charef qui évoque un mandat donné « en haut lieu », Goumiri affirme : « Ahmed Ouyahia s'est clairement positionné aujourd'hui en faveur du clan opposé au Président« . Auparavant, l'expert présentait une évidence: « la lutte entre clans du pouvoir montre clairement un affaiblissement du clan présidentiel au profit des autres ». Il explique : « Si le clan du Président semble maîtriser la donne au FLN, avec son «fou du roi» dénommé Saadani » « il ne ne peut faire «échec et mat» avec le contrôle du RND qu'un autre clan du pouvoir a décidé de s'approprier« . Selon lui, « Ahmed Ouyahia s'est clairement positionné aujourd'hui en faveur du clan opposé au Président« . Question: Où se situe ce « haut lieu » où les clans conclueraient un deal après avoit livré leurs batailles pour contrôler leurs positions? « Le conflit qui perdure entre la Présidence et le DRS nous donne une réponse claire sur ce qui se passe en bas de l'échelle« , affirme dans El Watan Sofiane Baroudi, un politologue présenté curieusement comme un « militant politique de gauche ». Le militant politologue explique:« Bouteflika, notamment depuis les événements du Printemps noir, a essayé de rééquilibrer l'appareil sécuritaire en faveur d'une plus grande influence de la police. Certains chiffres font état de deux millions d'informateurs sous Kasdi Merbah. Je pense qu'il y a une volonté des services de la police, notamment depuis la création des Renseignements généraux, d'avoir un réseau aussi étoffé que ce dernier. Plusieurs prérogatives ont été enlevés au DRS et ont été reportées à l'appareil policier qui est lié au ministère de l'Intérieur ». Le « militant de gauche » en conclut que les « baltaguia qui « sont le fond de la base des partis-Etat« « sont financés finalement, de manière directe où indirecte, par le ministère en question. Bon…mais va savoir! * facebook * twitter