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La discrimination dans l'enseignement
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 28 - 10 - 2015


Congrès du Changement Démocratique (CCD)
La visite de la ministre de l'éducation française (à l'invitation du gouvernement algérien) avait pour but la « coopération dans trois domaines spécifiques : l'éducation, la formation professionnelle, ainsi que l'enseignement supérieur et la recherche ». En clair, l'urgence est au renforcement de la langue française en Algérie, qui est en perte de vitesse. Car ce que craint l'ancienne puissance coloniale est une perte de son influence, à terme, sur un personnel politique qui lui est aujourd'hui, encore, acquis. Une perte d'influence du fait d'un renouvellement par des élites moins ou pas du tout francisées, et par conséquent plus indépendantes.....
En effet, depuis plusieurs années, la langue française est de moins de moins maitrisée, notamment par les générations montantes. A tel point que les jeune bacheliers arrivent à l'université, dans les filières scientifiques surtout, et se retrouvent confrontés à une langue étrangère, le français, qui est celle de l'enseignement universitaire !
Des générations d'élèves complétement arabisés sont ainsi sommées d'étudier en français, sans même passer par une année de langue, comme c'est par exemple le cas pour les étudiants allant étudier à l'étranger.
Il faut en outre savoir que ceux s'en sortent le mieux sont les quelques bacheliers issus du lycée français (les rares qui n'ont pas pu « partir ») , ceux qui viennent du fameux lycée Cheikh Bouamama /ex Descartes (programme algérien en langue française, pour les enfants de diplomates rentrés au pays !!!!), ou de certains lycées privés agréés par le ministère de l'éducation (qui ferme les yeux sur le fait qu'ils enfreignent la loi en enseignant ce qu'on appelle pudiquement le double programme, pour ne pas dire le programme français), et ce pendant que la grande majorité de bacheliers issus de l'école algérienne se retrouve face à l'obstacle de la langue étrangère !
Sans entrer dans des considérations idéologiques, sur la pertinence de sauvegarder le français comme langue d'enseignement supérieur, est-il logique, cohérent, d'imposer cette rupture à nos jeunes ?
Ne serait-il pas plus aisé que quelques dizaines de milliers d'enseignants « apprennent » la langue arabe, qui ne devrait pas leur être si étrangère, plutôt que de contraindre des centaines de milliers de jeunes bacheliers à étudier dans une langue qui leur est, elle, réellement étrangère ? D'autant plus qu'on peut légitimement considérer que ces enseignants, du fait de leur niveau intellectuel, ne devraient pas trouver de grandes difficultés à « apprendre » une langue.
Au-delà des aspects pratiques que pose cette dramatique contradiction, quel peut être le sentiment de ces jeunes, qui ont l'impression de débarquer en .... France, mais sans ses avantages, en matière de qualité de l'encadrement, des infrastructures, ..... ! Comment accepter que des sentiments similaires à ceux de nos grands-parents, qui se sentaient ainsi étrangers dans leur propre pays, envahissent nos jeunes ? Qui se trouvent ainsi, pour beaucoup, contraints d'abandonner des études dont la difficulté principale réside pour eux dans la langue d'enseignement, et non dans leurs capacités ou le contenu même de la matière enseignée ?
Une politique qui privilégie une minorité au détriment de la majorité est tout simplement discriminatoire, et c'est le cas de la politique de l'enseignement en Algérie. La continuité entre l'enseignement scolaire et supérieur doit être impérativement recherchée. Ça doit être la priorité du gouvernement.... N'en déplaise à Christina Robalo-Cordeio dont l'organisme qu'elle représente « soutient plusieurs programmes d'ateliers autour de la modernisation de la gouvernance dans les universités et le renforcement de la langue française » !!!!!
Cette inconscience du gouvernement vis-à-vis de cette injustice envers notre jeunesse est une preuve supplémentaire, s'il en était besoin, de son absence totale de vision politique, et de projet pour le pays, et surtout de son mépris envers le peuple.


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