Paris veut qu'Alger adhère au sommet de la Francophonie à part entière Le président de la République se rendra jeudi prochain au Québec au Canada pour participer au deuxième sommet de la Francophonie, du 17 au 19 du mois en cours. On a entendu que le président de la République s'est donné cette fois le feu vert pour participer à ce sommet après que ses précédentes participations ou absences dépendaient des relations de l'Algérie avec la France. L'Algérie participe à ce sommet en tant qu'observateur depuis le sommet du Liban en 2002. Elle a refusé de se joindre à cette dernière pour des raisons que des milieux officiels ont qualifié d' « ingérence permanente de la France dans les affaires internes de l'Algérie ». Les membres de cette organisation discuteront les demandes d'adhésion de Lituanie et la Thaïlande et la volonté de l'Arménie de passer de la position d'observateur à celle de membre entier, alors que l'Algérie ne veut toujours pas être membre entier et s'est juste contentée de sa position d'observateur, ce qui la dispense de plusieurs engagements motivés par Paris. Le Président Bouteflika a participé cette fois au sommet de la Francophonie à la demande du président Français, M. Nicolas Sarkozy, président de l'Union Européenne. Les observateurs pensent que ce dernier proposera à Bouteflika d'adhérer à cette organisation à part entière, chose qui n'a pas eu lieu auparavant suite aux conflits entre Alger et Paris autour de la reconnaissance de cette dernière de ses crimes de guerre commis en Algérie contre l'adhésion de l'Algérie à cette organisation. 15-10-2008 Par A. Kedadra/ Rubrique Traduction