Une source gouvernementale, en relation avec l'affaire de Hasni accusé par la France d'être impliqué dans l'assassinat se l'avocat Ali André Mécili, a révélé à El Khabar que le président de la république Abdelaziz Bouteflika a demandé aux chargés de l'affaire de l'en informer de tous ses détails afin qu'il poursuive, personnellement, l'évolution du dossier. Selon l'entourage du président Bouteflika, ce dernier n'est pas du tout content de la manière dont l'affaire a été suivie par les chargés du dossier, qui ont, selon lui, pris beaucoup de temps. Le président a critiqué les personnes appelées à fournir les documents prouvant l'innocence du diplomate, « un gel étonnant dans la défense jusqu'à sauver l'honneur de l'Algérie, et de reconsidérer les responsables du ministère des affaires étrangères » La même source a indiqué qu'une partie des chargés du dossier, en Algérie et en France, a appris que le président a soulevé le sujet avec son homologue français Nicola Sarkozy à l'occasion de la participation des deux présidents au sommet de la Francophonie tenu au Canada entre le 17 et le 19 du mois en cours. Mais le président, selon la même source, a refusé de s'immiscer dans ce qui peut être interprété par la France d'avoir utiliser sa relation personnelle avec le président Sarkozy pour régler la crise. Des sources bien informées ont indiqué que le fait que la plupart des juges français soient de la gauche, cela va compliquer la tâche, aux responsables de gouvernement de la droite, de s'immiscer dans l'affaire. Des sources ont indiqué que la défense du diplomate Hasni et une équipe de responsables voulant convaincre la cours du faux témoignage de l'ex officier des services de renseignement Mohamed Samraoui ont peur que Hasni devienne un otage conflictuel, entre la droite et la gauche, en France.