Les combats de coqs qui ont lieu entre « les révolutionnaires » de la place de la république, ne concernent ni de près ni de loin le peuple et sa révolution qui, faut-il le rappeler se déroule en Algérie? A l'image des camelots des marchés aux puces de Clignancourt ou Montreuil, chacun y met son zèle pour gesticuler, en pensant être celui par qui la révolution triomphera. Apparemment « esserabesses » ont beaucoup d'employés. Parmi eux certains ont dénoncé avec véhémence le slogan: «Moukhabarates irhabiya » et font tout pour dédouaner cette organisation criminelle, notoirement terroriste. Le plus comique est que les relais médiatiques qui leurs attribuent de facto le statut d'élites, évoquent une fissuration du Hirak à cause de l'animosité qui existe entre elles. Qui a désigné ces élites ? Qui leur a conféré ce statut? Qui leur a accordé le droit de parler au nom du peuple et représenter la révolution ? Messieurs « lizilites »,vous ne représentez que vous mêmes. Personne ne vous a mandaté pour parler en son nom. Ceux qui sont encore à l'ère de : « je monte sur la mule pour aller à Jéricho », doivent comprendre que la seule élite est le peuple Algérien et sa jeunesse révolutionnaire. Le peuple Algérien dans son ensemble y compris les étudiants, les femmes de tous âges est loin des clivages des « zilites » révolutionnaires du dimanche et des acteurs des agoras. A l'intérieur de l'Algérie, ceux qui sont tenté d'offrir au peuple des solutions frelatées et des « représentants » auto-désignés pour prendre la direction de la révolution, n'ont rien compris et doivent cesser de salir leur cahier de classe avec de l'encre, comme le faisaient les cancres du temps de l'encrier et du buvard. Cette jeunesse est dans le 4.0.elle est loin, très loin en avance sur ces supposées «zilites » organiques, occasionnelles, permanentes ou à temps partiel. L'élite de la révolution a un nom et un visage. C'est Malik Riahi,Mohamed Tadjadit,Brahim Laalami Sami Dernouni et beaucoup d'autres jeunes qui ont fait exploser cette colère pour la transformer en révolution. Lâchez leur la mule et n'essayez surtout pas de leur voler leur révolution. vous n'avez aucune chance de réussir votre hold-up, car les temps ont bien changé.