El Watan, 26 novembre 2009 Les praticiens de la santé publique achèvent leur première semaine de grève en enregistrant un fort taux de suivi estimé à 88,5% contre 82% au premier jour. C'est dire la tendance grandissante de l'adhésion à l'appel du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) qui a décidé de faire aboutir une plate-forme de revendications comprenant, entre autres points, l'implication des praticiens dans l'élaboration de leur statut particulier et la révision du régime indemnitaire. Le communiqué sanctionnant l'évaluation de la situation au troisième jour de grève, a été rendu public hier et affiche de forts taux de suivi par wilaya. Ainsi Blida et Béjaïa arrivent en tête du classement avec 97% des praticiens en grève, suivis de Skikda avec 96%, Annaba avec 94% et Tlemcen 93% de taux de suivi. Arrive après, dans le même classement, Sidi Bel Abbès avec 89%, contre 87,5% à El Tarf, 86% à Tipaza, 85% à Alger et 84,5% à Ghardaïa, Constantine et Mascara. Les wilayas d'Adrar, Aïn Témouchent, Saïda et Tébessa ont enregistré respectivement des taux de 78%, 77%, 77,5% et 73%. Les wilayas de Mila, Jijel, Bouira et Oran ont quant à elles affiché des taux oscillant entre 65% et 72%. « Satisfait de la réussite du mouvement de grève dans sa première semaine, le Snpsp salue la forte mobilisation de ses adhérents et rappelle la reprise de la protestation à partir du 30 novembre 2009 », souligne le communiqué du syndicat. Ainsi, le débrayage sera reconduit de manière cyclique jusqu'à l'aboutissement des revendications visant l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des praticiens de la santé publique. Le Snpsp relève en outre « avec beaucoup de déception et autant d'inquiétude l'attitude méprisante du ministère de la Santé qui se confine dans un silence de mort ». Le même communiqué du syndicat précise par ailleurs que durant la grève, le service minimum a été assuré et aucune situation de dépassement n'a été signalée.