Alger- Selon des sources concordantes du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le ministre Saïd Barkat a mis fin aux fonctions de la directrice, chargée du contrôle au niveau de la pharmacie centrale. Madame Rahal aurait perdu son poste pour avoir refusé de signer un rapport de contrôle du vaccin contre la grippe A (H1N1) importé par le ministère de la santé, fabriqué par le laboratoire britannique GSK. Selon la même source, les raisons de ce refus seraient liées à la péremption du vaccin au mois de mai prochain, alors que la campagne de vaccination n'a pas encore été entamée. Ce qui aurait pour conséquence la perte d'une grande quantité de vaccin qui ne serait pas utilisée, pendant que les citoyens refusent de se faire vaccinés. Ce licenciement vient s'ajouter à une série de licenciements par le ministère de la santé contre les cadres qui refusent de jouer avec la santé des algériens, à l'image de Madame Touabti, chef de contrôle à l'Institut Pasteur, qui a été licenciée suite aux résultats obtenus sur le vaccin produit par GSK, et la mort des rats de laboratoire après l'utilisation des doses à 0.5 mg, ensuite des doses à 0.2 mg, qui a été considéré par le ministère comme une erreur impardonnable. Dans le même contexte, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, a mis fin aux fonctions du directeur de l'Institut Pasteur, le professeur Abadi, pour le retard accusé quant à l'importation du vaccin contre la grippe saisonnière et la grippe A(H1N1), et la désignation du directeur de la prévention au ministère, Ismaël Mesbah, directeur par intérim pendant quelques jours avant la désignation du Chef de service de microbiologie à l'hôpital Mustapha Pacha, le professeur Mohamed Tazir qui a déjà occupé le poste dans les années quatre-vingt dix.