Madame Butterfly (Madame Papillon) viendra avec le début du printemps africain. En effet, l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh abritera les 2 et 3 mars prochain, à partir de 19h, deux spectacles du célèbre opéra de Giacomo Puccini. A Alger, Madame Butterfly sera joué en version scénique, avec décors, consumes et mise en scène par Olivier Tousis. Ce spectacle verra la participation du chœur et de l'Orchestre symphonique de l'Opéra d'Alger, sous la direction du maestro Amine Kouider. Les rôles seront joués par une troupe de solistes algériens et étrangers (français, belges, malgaches, russes...). Madame Butterfly (titre original en italien : Madama Butterfly) est un opéra italien en deux ou trois actes de Giacomo Puccini sur un livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa. Il a été joué pour la première fois le 17 février 1904 à la Scala de Milan. L'opéra est qualifié de «tragedia giapponese in due atti» (tragédie japonaise en deux actes) dans la partition autographe. Mais entre 1906 et 2016, il a été représenté le plus souvent dans une version révisée en trois actes, en scindant l'acte II en deux parties plus courtes. L'œuvre est dédiée à Hélène de Monténégro, reine d'Italie. Madame Butterfly fait parie des cinq opéras les plus joués dans le monde, juste après Tosca, également un opéra en trois actes de Giacomo Puccini sur un livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa. L'histoire se passe à Nagasaki, au quartier d'Omara. Benjamin Franklin Pinkerton, un jeune officier américain en escale, loue une maison traditionnelle et épouse à cette occasion une geisha de quinze ans, au joli nom de Cio-Cio-San (ce qui signifie en japonais Madame Papillon). Simple divertissement exotique pour l'Américain, le mariage est pris très au sérieux par la jeune Japonaise qui renonce à sa religion. Madame Butterfly viendra donc butiner les fleurs du bien de la verte plaine de la Mitidja sur laquelle est bâti l'Opéra d'Alger. Kader B.