C'est la ministre de la Culture en personne qui l'a reconnu : des étrangers (des Occidentaux notamment), qui voulaient produire et tourner des films en Algérie, ont changé d'avis à cause de la législation algérienne qui les oblige à faire travailler avec eux «un pourcentage» d'Algériens (techniciens, comédiens...). Ainsi, c'est comme si on demande aux producteurs étrangers de faire du «social » pour nous, ce qui n'est pas leur mission. En outre, ceci peut influer sur la qualité de la production (films, séries, tv...) et allonger la durée du tournage, donc augmenter les dépenses. Enfin, ça ressemble un peu au fameux «nelaâb walla n'hassad» ! (je joue ou je gâche le jeu). Même si le but visé à travers cet article est de «former», sur le tas, des Algériens, l'objectif n'a pas été atteint du moment que ça a découragé les producteurs étrangers de venir. M. Azzedine Mihoubi a laissé entendre que l'article en question sera abrogé. Happy end ? K. B. [email protected]