C'était il y a environ quatre mois. On se souvient de ces images calamiteuses de policiers frappant jusqu'au sang des résidents en grève à l'hôpital Mustapha d'Alger. Cette photo de jeunes garçons et filles se tordant de douleur a fait le tour de notre conscience assoupie dans le je-m'en-foutisme. En dépit du kazzoul, les résidents ont continué à réclamer leurs droits par des moyens universels et pacifiques, reconnus par tous les systèmes un tantinet démocratiques, la grève et la manifestation. On a peut-être remisé la matraque pour le plus grand bien du dialogue. Et dans la concertation avec les résidents, le pouvoir a appris à grandir. A. T. [email protected]