Les 20 familles qui habitent la cité située derrière le mur d'enceinte du siège du Groupement de la gendarmerie dans la localité de Sidi Belgacem, ne savent plus où donner de la tête face à un calvaire qui subsiste depuis une décennie et ce, nonobstant leurs multiples doléances et requêtes adressées aux édiles de la commune et aux autorités locales, en vain. La cité qui était auparavant destinée pour être une ZAC (zone d'activité commerciale) et transformée, par la suite, en «cité mixte urbaine», est dénuée de toutes les commodités nécessaires pour une vie digne, à l'exception de l'électricité. «Nous ne disposons pas d'un réseau d'assainissement, de fait, nous utilisons des fosses septiques. Nous n'avons pas de voirie. En hiver, c'est un calvaire au quotidien de rejoindre nos demeures à cause de la boue qui cerne les lieux. Egalement, notre cité est dépourvue de l'éclairage public et d'un réseau de gaz naturel» est-il écrit dans une pétition dont nous détenons une copie. Quoi qu'il en soit, les autorités locales, grâce à la dernière éclaircie financière où les PCD ont atteint des niveaux historiques, ont l'opportunité de guérir les plaies de la cité en question au grand bénéfice de ses habitants. Daoud Allam