AIN OUSSERA UN RESEAU DE FAUSSAIRES DEMANTELE Pas moins de quatre personnes, constituant le premier groupe d'un réseau de trafiquants de documents officiels activant sur l'axe Aïn Oussera-Djelfa, ont été placées sous mandat de dépôt sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Djelfa. En effet, agissant sur des informations fournies par un artisan dans la fabrication des cachets qui aurait eu des doutes sur l'authenticité d'une pièce administrative présentée par l'un d'eux en vue de l'établissement d'une griffe, les services de sécurité ont ouvert une enquête. Cette dernière a abouti dans un premier temps à l'arrestation d'un photographe bien connu dans la ville d'Aïn Oussera chez qui avait été trouvé un scanner qui servait à reproduire des documents officiels. D'autres pièces falsifiées telles des cartes d'identité, des registres de commerce, des diplômes et autres attestations, ont été récupérées chez le photographe qui a révélé les noms de ses acolytes dont l'un est toujours recherché par la police. Association de malfaiteurs, falsification de documents administratifs et imitation de cachets sont les principaux chefs d'inculpation retenus contre les membres de ce gang. S. OUAHMED DJELFA LES HABITANTS DE LA CITE ZARIÂ INTERPELLENT LES AUTORITES Au chef-lieu de wilaya de Djelfa comme dans d'autres agglomérations, il subsiste encore des quartiers oubliés qui vivent dans le dénuement total. En effet, c'est un véritable cri de détresse que lancent aux autorités locales les habitants de la partie nord de la cité Zariâ près de la gare routière, en vue d'une prise en charge effective de leurs doléances. Ces habitants, au nombre de 240, ne comprennent pas pourquoi “la Sonelgaz a opposé un niet catégorique à nos nombreuses requêtes en usant d'arguments fallacieux qui ne tiennent pas la route”, est-il dit dans une lettre dont nous détenons une copie. À cet effet, ils réclament le raccordement de leurs foyers à l'électricité et au gaz naturel. Ces citoyens déplorent aussi le manque d'eau et l'absence d'un réseau d'assainissement. Ce dernier, constitué en grande partie d'un ensemble de fosses septiques perdues, est source de maladies en tous genres, agressant l'environnement immédiat des habitants et constituant une véritable menace pour les enfants. Par ailleurs, le comité dudit quartier, qui n'a pas encore une existence administrative, s'est vu refuser l'agrément pour la constitution d'une association à caractère social. Enfin, les résidants de ce quartier populaire contestent la manière avec laquelle a été réalisée l'opération de recensement de l'habitat précaire, et demandent aux autorités de démasquer les faux nécessiteux puisque “la majeure partie des 1 359 inscrits sur les registres des services techniques ne sont que des opportunistes guidés par des intérêts mesquins”, ajoute la même source. S. O.