Cela fait bientôt plus de trois ans que le téléphérique reliant le grand bassin (centre-ville) et le plateau de Lalla Setti est en panne. Ce moyen de transport était très prisé par les familles qui voulaient visiter Lalla Setti, ce voyage dans les airs permettait aux touristes de découvrir la ville de Tlemcen et d'éviter la route sinueuse de Béni Boublel où il est difficile de circuler le soir et pendant le week-end, parfois des bouchons de plus d'un kilomètre se forment entre la crête de Attar et la sortie de Mansourah. Mais la remise en service du téléphérique n'est pas forcément une bonne nouvelle pour tout te monde, une partie des habitants du quartier Larafi et de Boudghène va, à nouveau, revivre un véritable calvaire. Tout le monde était d'accord pour dire que le passage des cabines au-dessus des habitations était une erreur de la part des concepteurs du projet, mais ceci est un demi-mal par rapport au bruit ressenti par les riverains, dont les habitations se trouvent près des pylônes ; certains ont dû déménager. L'APC de Béni Mester fermée par les citoyens Encore une fois, la commune de Béni Mester fait parler d'elle. Cette fois-ci, ce sont les citoyens exclus de la liste des logements qui expriment leur colère. Plusieurs familles ont été retirées de la première liste d'attribution après les recours d'usage. Ces familles devaient être reçues par le chef de daïra de Mansourah pour avoir une explication sur les raisons de leur éviction de la nouvelle liste, mais apparemment cette entrevue n'a pas eu lieu pour des raisons que les protestataires ignorent. Ils ont attendu en vain durant toute la matinée du mercredi au siège de la daïra. Aux dernières nouvelles, la situation a pris une autre tournure, le siège de l'APC de Béni Mester a été fermé par les mécontents. M. Zenasni