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«On ne peut exercer de pression avec 20% de part de la publicité»
Le ministre de la Communication :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 05 - 2018

La liberté d'expression, la liberté de ton «parfois même outrancier» sont les signes qui font que la liberté de la presse est une réalité concrète, a assuré le ministre de la Communication, Djamal Kaouane, invité de la rédaction de la Chaîne 3, jeudi, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la Liberté de la presse.
Le ministre a, en fait, repris à son compte le discours, éculé à la longue, sur lequel s'appuient les pouvoirs publics pour crier à qui veut bien les entendre que l'Algérie a une presse libre qui, parfois même, donc, use d'un ton outrancier. Une presse, a-t-il rappelé, à laquelle l'Etat assure «un soutien puissant depuis vingt ans à travers le soutien au papier journal, les imprimeries publiques, et les loyers symboliques versés aux maisons de la presse. Des mesures qui concourent à aider la presse algérienne». Mais, d'autre part, M. Kaouane reconnaît que l'accès à l'information n'est pas une évidence, et à ce titre, il a estimé que «effectivement, il y a un gros effort à faire de la part des institutions (...) C'est un droit que la presse a beaucoup de légitimité à revendiquer».
De la chute des recettes publicitaires que les patrons assimilent au moyen de pression par excellence dont usent les pouvoirs publics pour mater la presse, le ministre a tranquillement rétorqué que «quand il y a pression, il faudrait qu'elle soit documentée et prouvée».
Son argument pour battre en brèche celui des patrons de presse, il le puisera de la difficile conjoncture financière que traverse le pays en soutenant que «la crise économique n'est pas une pression, et si tant est qu'elle est une pression, elle est exercée sur toute l'Algérie, et cela n'est pas propre à l'Algérie, des puissances économiques», explique-t-il avant de faire constater le «phénomène» qui a fait que la publicité qui revenait aux journaux a migré vers la télévision et d'autres moyens de communication, tels que l'affichage. «La part des institutions dans le marché de la publicité est à peine de 20% (...) On ne peut pas faire pression avec 20% de part du marché. Sans la publicité institutionnelle, aucun titre ne survivrait». Puis au ministre de la Communication d'assurer que les pouvoirs publics n'ont rien à voir avec la disparition de titres.
Puis à Djamal Kaouane de se lâcher sur ce qu'il appelle «fake news» pour parler du dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF) sur l'état de la presse en Algérie, rapport qu'il qualifiera également d'énormité et de complètement décalé tant il est constitué «d'extrapolations qui n'ont aucune valeur». Des nombreuses questions qui font l'actualité dans le monde de la presse nationale, le ministre évoquera le statut de la presse électronique «une presse particulièrement présente aujourd'hui» et dont les conditions d'exercice seront définies par la future Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE) qui devrait voir le jour avant la fin de cette année. Quant aux chaînes de télévision qui peinent à obtenir leur agrément, il fera état de six parmi la floraison de chaînes ont eu le droit de diffusion et cela constitue un bel acquis en matière de diversité.
Az. Maktour


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