Propos jugés choquants de Trump à propos de la tuerie du Bataclan en France. En même temps, quand Manu va faire crac-crac à Washington, faut qu'il s'attende à ce que, quelques jours après, Donald fasse... ... boum-boum ! Je savais qu'il manquait quelque chose à mon bonheur ! J'ai cru – je me suis trompé – que l'annonce ici même chroniquée du chiffre de 9 000 contrôleurs du ministère du Commerce pour traquer les commerçants indélicats allait suffire à ma béatitude, voire à mon nirvana. Ben non ! Quelques heures et des insomnies féroces après, j'en étais encore à chercher le truc, le chaînon manquant, lorsqu'il m'a été offert par l'honorable institution qu'est le ministère de la Fonction publique. Les ronds de cuir – au sens courtelinien – ont enfin rendu publics les... horaires de travail pour le sacré-mois-sacré ! Voilà ! Là, je suis complet ! Maintenant, je suis au taquet pour affronter ces trente jours à venir. Les horaires de travail officiels pour Ramadhan ! Faut-il que j'éclate ma rate, là, tout de suite, au niveau de la quinzième ligne de la chronique, ou que mes zygomatiques attendent décemment la dernière ligne ? Allez ! Je vais me montrer professionnel et résister jusqu'à la signature en bas de papier, H. L. M'enfin ! Si je pose la question à ma gamine pré-ado, pas du tout versée dans les questions prudhommales, encore moins dans celles de l'organisation du temps de travail en interne, dans les entreprises, elle se taperait les cuisses d'hilarité devant ce concept désuet et archi-violé des horaires de Ramadhan. Mais je vous la pose à vous amis Dézédiennes et Dézédiens, moi compris dans le pot : qui les respecte vraiment ces horaires de travail du Ramadhan, ce mois de privation de bouffe, de boisson, de sommeil et d'irrigation normale du cerveau ? Qui ? Qui sera le fieffé menteur qui osera dire le contraire, jurer sur la tête de son vulcanisateur-pâtissier qu'il sera au poste, en respect chronométré de l'horloge ministérielle ? Faut arrêter ! A 14 heures 45 minutes, nous louchons tous vers la sortie, comme aimantés vers la «kadra» et les odeurs de chorba. Allez ! J'y suis à la fin de cette chronique. Comme promis, dès la quinzième ligne, je maltraite enfin ma rate et libère mes zygomatiques, en remerciant du fond du cœur le ministère du Travail pour ce moment intense de détente et de franc rire. Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.