Depuis son intronisation à la tête de la JS Kabylie, Cherif Mellal a réussi à conquérir le cœur des milliers de supporteurs kabyles. Le nouveau président ne pouvait espérer meilleure entrée qu'une remontée au classement qui a permis au club de se maintenir en L1 et une qualification à la finale de la coupe d'Algérie. Mais les fans de club le plus titré d'Algérie demandent plus. Ils réclament d'ores et déjà de reconquérir le championnat local et le retour de l'équipe sur la scène continentale. Pour cela, Mellal n'a guère le choix que de constituer une équipe forte. Il recrute sans entraîneur Il se trouve que le président n'a toujours pas trouvé de successeur à Youcef Bouzidi. Le boss kabyle est sur plusieurs pistes mais rien de concret pour le moment. Sa short-list est formée exclusivement de noms étrangers. Mais cela ne l'a pas empêché d'entamer l'opération de recrutement. Cherif Mellal a déjà ficelé sa liste des nouvelles recrues. «Je recruterai deux grands joueurs africains, un meneur de jeu et un avant-centre, alors que 4 espoirs seront promus en équipe première. On a fait signer le jeune Mékidèche, car il a d'énormes qualités», a-t-il fait savoir. Un recrutement opéré sans le consentement du futur coach, comme le faisait exactement son prédécesseur Chérif Hannachi. Il aurait été préférable que Mellal entame son chantier par le recrutement d'un coach et non le contraire. Pas d'ouverture de capital A ce jour, aucune action d'évaluation du patrimoine n'a été enclenchée. Sans cette démarche, le capital du club ne peut être estimé. Donc, on déduit que Mellal n'a pas de volonté d'ouvrir le capital aux futurs investisseurs, notamment les sociétés étatiques intéressées tel le groupe Cosider, qui a déjà soulevé ce point avec le président Hannachi à l'époque où le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait instruit ce groupe à devenir sponsor major de la JSK. Idem pour le groupe Cevital qui se dit prêt à investir mais qui demeure en stand-by. A. A.