Le Tribunal arbitral de Lausanne a rendu son verdict dans l'affaire introduite par le dirigeant camerounais Kalkaba Malboum concernant sa disqualification des élections à la présidence de l'Acnoa (Association des comités nationaux olympiques africains) tenues le 10 mai 2017 à Djibouti en raison «de l'utilisation de l'aide et des moyens du gouvernement» de son pays pour mener sa campagne. A l'issue du conclave de Djibouti qui a vu la réélection de l'Ivoirien Lassana Palenfo pour un cinquième mandat, une trentaine de comités nationaux africains avaient décidé d'organiser une Agex à Prague en novembre de la même année (2017) durant laquelle l'élection de Palenfo n'a pas été reconnue, les membres de l'AG/Acnoa ayant décidé de suspendre le président du Comité national ivoirien et de nommer son président, l'Algérien Mustapha Berraf en tant que président par intérim. Désormais réhabilité, le Camerounais devrait passer par l'épreuve élective dont la tenue sera décidée à Alger lors de l'assemblée générale extraordinaire de l'Acnoa prévue en marge des JAJ (Jeux africains de la Jeunesse). Selon Mustapha Berraf, président par intérim de l'Acnoa et patron du COA, contacté par Le Soir d'Algérie «la réunion du 17 juillet étudiera la situation de l'Acnoa et les perspectives d'avenir» de cette instance qui agit sous le couvert de l'UA. Et de préciser : «De grandes décisions seront prises à Alger, et ce, après l'intervention de la commission d'éthique et de réforme présidée par le doyen africain du CIO et vice-président de la FINA, le Sud-Africain Sam Ramsamy.» M. B.