On a beau passer une couche de laisser-aller chronique, une autre de ruralité, une autre plus épaisse encore de salafisme et des couches d'autres coloris, Oran reste la ville du soir. Profondément. Flamboyante à sa manière. Celle qui commence à entrouvrir les paupières au crépuscule pour baguenauder dans les venelles de la nuit. Un air espagnol, ou plutôt andalou, continue de survivre à l'inhumation de sa joie de vivre. Tenez bon, les copains ! A. T. [email protected]