Google devrait être frappée d'une deuxième amende antitrust de l'Union européenne à la mi-juillet 2018 pour avoir utilisé son système d'exploitation mobile Android dominant pour évincer ses rivaux, selon Reuters citant trois personnes proches du dossier. La Commission européenne, qui a enquêté sur l'affaire impliquant la filiale d'Alphabet depuis 2015, pourrait rendre sa décision dans la semaine du 9 juillet. Pour dissuader les autres sociétés technologiques, l'amende de l'UE devrait dépasser un record de 2,4 milliards d'euros (2,8 milliards de dollars) infligée à Google l'année dernière pour avoir injustement favorisé son service d'achat. ,L'autorité européenne chargée de la concurrence demandera également à Google d'arrêter ses pratiques anticoncurrentielles telles que les accords de licence qui empêchent les fabricants de smartphones de promouvoir des alternatives à des applications telles que la recherche Google et Google Maps. Google a récemment demandé une audience à huis clos afin de présenter son dossier aux hauts responsables de la Commission et aux autorités nationales de la concurrence après avoir été informée des nouveaux détails et preuves que l'organisme de réglementation envisage d'utiliser contre la société. Sa demande a été refusée, indique la même source. Un troisième cas dans lequel Google a été accusé, en 2016, de bloquer des concurrents dans son outil de recherche en ligne AdSense, est susceptible d'être traité vers la fin de l'année ou plus tard. La société a, depuis, cessé son comportement anticoncurrentiel allégué. Le régulateur européen ordonne à Yahoo! des changements aux paramètres de confidentialité Le régulateur européen a ordonné à Yahoo! d'apporter des changements aux paramètres de confidentialité et à la protection de la vie privée des utilisateurs à la suite d'une enquête sur ce qu'il a qualifié d'une des plus importantes violations de données à avoir eu un impact sur les citoyens européens. Yahoo!, dont la plupart des actifs ont été acquis par Verizon Communications Inc, a déclaré en 2016 qu'au moins 500 millions de ses comptes avaient été piratés deux ans auparavant par des cyber-voleurs qui ont volé des noms, adresses e-mail, numéros de téléphone, dates de naissance et mots de passe cryptés. Le commissaire européen à la protection des données (DPC), principal régulateur européen des questions de confidentialité pour Yahoo (qui réglemente également d'autres géants en ligne tels que Facebook et Apple), a déclaré, jeudi dernier, que les opérations de traitement de données de Yahoo! ne respectaient pas les normes européennes. La violation a touché environ 39 millions d'utilisateurs européens et a été la plus importante que le DPC n'ai jamais enquêté, a-t-il ajouté. Il a ordonné à l'entreprise internet de prendre des mesures spécifiques, notamment en veillant à ce que toutes ses politiques de protection des données tiennent compte de la loi applicable sur la protection des données, et soient revues et mises à jour à intervalles réguliers définis. Un sénateur américain interroge Alphabet et Twitter sur leurs liens avec Huawei Le sénateur démocrate Mark Warner, vice-président du Comité sénatorial du renseignement, a déclaré, jeudi dernier, avoir demandé à Alphabet Inc, la maison mère de Google, et à Twitter Inc, des informations sur les accords de partage de données qu'ils ont avec des fournisseurs chinois. Ces interpellations interviennent après que Facebook Inc eut divulgué quelques jours plus tôt avoir des partenariats de partage de données avec au moins quatre sociétés chinoises, dont le fabricant d'appareils mobiles Huawei Technologies Co Ltd, le troisième plus grand fabricant de smartphones au monde. Alphabet avait précédemment annoncé des partenariats stratégiques avec Huawei et le fabricant d'appareils mobiles Xiaomi, ainsi qu'avec la plateforme technologique chinoise Tencent. Cité par Reuters, Warner a déclaré dans un communiqué que depuis 2012 «la relation entre le Parti communiste chinois et les fabricants d'équipements télécoms comme Huawei et ZTE Corp a été un domaine de préoccupation de sécurité nationale». Warner a demandé à Larry Page, le directeur général d'Alphabet, si la société avait des partenariats avec ZTE, Lenovo ou TCL et si elle effectuait des audits pour s'assurer que ces entreprises géraient correctement les données des consommateurs. Google a déclaré dans un communiqué par courrier électronique jeudi : «Nous avons des accords avec des dizaines de fabricants dans le monde entier, y compris Huawei. Nous ne fournissons pas d'accès spécial aux données des utilisateurs de Google dans le cadre de ces accords, et nos accords incluent des protections de confidentialité et de sécurité pour les données des utilisateurs.» Gemalto lance une plateforme de chiffrement de réseau virtualisé La société de sécurité numérique Gemalto a récemment annoncé le lancement d'une nouvelle plateforme de chiffrement de réseau virtualisé, SafeNet Virtual Encryptor CV1000, pour répondre aux besoins évolutifs de sécurité des données de ses clients. Aujourd'hui, les entreprises et les fournisseurs de services utilisent de plus en plus les technologies de virtualisation des fonctions réseau (NFV) et de mise en réseau logicielle (SDN) pour concevoir, déployer et gérer leurs réseaux et leurs services en nuage. Ces technologies logicielles offrent aux organisations des avantages en termes de coûts et d'exploitation, car elles déplacent les fonctions réseau des dispositifs matériels de chiffrement de réseau dédiés vers des serveurs virtuels. Cependant, ces technologies peuvent également présenter des problèmes de sécurité supplémentaires pour protéger les données sensibles qui circulent sur ces réseaux en raison de leur architecture virtualisée. Développé par Senetas, le partenaire de chiffrement haute vitesse de Gemalto, le SafeNet Virtual Encryptor CV1000 peut chiffrer des données en mouvement à des débits allant jusqu'à 5 Gbps. «Les entreprises peuvent maintenant être assurées qu'elles obtiennent les meilleures performances et un cryptage sécurisé, quelle que soit la couche réseau», affirme Todd Moore, vice-président senior des produits de cryptage chez Gemalto.