L'auditorium du pôle universitaire de Sidi Achour de l'université Badji-Mokhtar de Annaba (UBMA) a vécu, hier mercredi, une sympathique cérémonie de clôture de l'année universitaire 2017-2018 à laquelle ont tenu à assister les autorités locales civiles et militaires, menées par le wali Mohamed Salamani, ainsi que de nombreux invités dont le consul général de France à Annaba. Des étudiants des deux sexes, des représentants du corps professoral, qui compte au sein de l'UBMA quelque 2 500 membres, et des cadres de l'administration de l'université avaient pris place dans la salle de l'auditorium. Sous l'impulsion de son recteur, le professeur Ammar Haiahem, la stratégie destinée à renforcer les capacités des enseignants universitaires de cette institution de la recherche et du savoir, qu'il dirige depuis quelques années «est très prometteuse. Pour preuve, les résultats enregistrés chaque année», estime-t-il, lors de son intervention. Il avait abordé les activités pédagogiques et de gestion administrative et technique des étudiants et enseignants. Dans cet ordre d'idées, il a énuméré les résultats dont l'activité au sein de 25 laboratoires où sont menés 191 projets de recherche ; les 260 doctorats dont les soutenances se poursuivront jusqu'à la date du 26 juillet courant. Il fera savoir que la recherche a débuté en l'an 1999 du siècle dernier. Pour le concours de résidanat, le recteur a avancé le chiffre de 156 postes ouverts (en hausse) cette année pour le mois d'octobre prochain à la Faculté de médecine uniquement pour les médecins. Il y aura également d'autres postes pour la chirurgie dentaire (18) et la pharmacie (35). L'Algérie aura besoin, à l'horizon 2022, de 5. 000 à 5 500 médecins/an, selon le même intervenant. Les projets de coopération avec les universités étrangères (France, Turquie, Tunisie Belgique...) se sont multipliés ces dernières années, indique Ammar Haiahem, estimant que l'université est ouverte sur son environnement socio-économique. A cet effet, dira-t-il, des conventions avec plusieurs entreprises d'envergure telles que le groupe agroalimentaire Amor Benamor, Ferrovial, Cital, Sider... ont été conclues et qui auront un impact certain sur l'avenir professionnel de nos étudiants. De nombreux projets de coopération sont conclus avec plusieurs pays étrangers dont 3 avec Erasmus. A cet effet, 22 étudiants de l'UBMA poursuivent leurs études en postgraduation à l'étranger. Et l'inverse est aussi valable. Puisque 634 étudiants étrangers venant de 31 pays sont inscrits à l'UBMA dans des conditions satisfaisantes, selon leur représentant, un étudiant malien qui termine ses études cette année. Il a tenu à témoigner devant l'assistance de l'excellence des relations qu'il entretenait avec la communauté estudiantine nationale et au-delà avec le peuple algérien depuis qu'il est arrivé à Annaba il y a cinq ans. «Au Mali, les diplômes des universités algériennes sont très appréciés», affirme-t-il, regrettant à la veille de sa rentrée dans son pays, la cuisine algérienne et notamment la chakhchoukha, la chorba et le bourek de Annaba. La cérémonie s'est poursuivie avec la distribution des présents aux majors de promotions des différentes facultés de l'UBMA. Le recteur Ammar Haiahem a annoncé l'ouverture de 6 000 places pédagogiques pour la rentrée universitaire 2018-2019 à l'UBMA. A. Bouacha