A Oran, on craint que le sc�nario v�cu au mois de mai 2006 au niveau du service infectieux, qui avait connu une rupture de stock du traitement par la trith�rapie destin� aux personnes atteintes de sida ou s�ropositives, ne soit r��dit�. Cette rupture de stock �tait due � la d�couverte d�un lot important de m�dicaments p�rim�s. Un m�decin exer�ant au niveau de ce service, nous r�v�le que, actuellement, les services infectieux connaissent une rupture de stock des m�dicaments antir�troviraux, et ce, pr�cise-t-il, pour des raisons inexpliqu�es. Un rapide approvisionnement n�a pas eu lieu puisque cela fait d�j� plusieurs jours qu�une commande fut pass�e. Les patients hospitalis�s ou suivant les soins � l�ext�rieur, habitant Oran et venant des autres wilayas de l�Ouest, dont le nombre est de 800, ne sont plus pris en charge et leurs cas risquent de s�aggraver. Le danger est d�autant plus important chez les femmes enceintes qui figurent parmi ces 800 personnes et qui ne doivent sous aucun pr�texte cesser de prendre le traitement en question, car cela mettrait en danger la sant� du f�tus. L�interruption de la trith�rapie peut acc�l�rer l�activit� du virus. Pour rappel, la trith�rapie est �un protocole th�rapeutique associant trois antiviraux permettant de ralentir la multiplication du virus dans l�organisme�. Pour leur part, les m�decins ma�tres-assistants, soucieux du sort et du devenir des malades, expliquent que �la bith�rapie n�est pas recommand�e comme traitement de premi�re intention par le groupe d�experts, ces m�mes attitudes activent la r�sistance du virus VIH, situation � laquelle l�Alg�rie n�est pas encore pr�te � y faire face�. Inquiets et scandalis�s par les ruptures de stock au niveau d�Oran et qui semblent �tre cycliques, les malades, premiers concern�s, d�plorent le proc�d� auquel ils sont soumis. �Nous ne comprenons pas pourquoi � la diff�rence d�Alger, ici � Oran, nous sommes contraints, surtout nous qui habitons les wilayas limitrophes, � venir, chaque mois, r�cup�rer notre traitement, pourquoi ne pas recevoir notre lot pour les six mois ?� Tous esp�rent que cette situation prendra fin le plus t�t possible. L�appel est donc lanc� au ministre de la Sant� afin qu�il prenne les mesures n�cessaires pour le bien-�tre de tous.