La wilaya de Mostaganem est réputée en matière de cépage de raisin qui est, de l'avis des spécialistes, de très bonne qualité. La période idéale est donc le mois de février pour les agriculteurs et les viticulteurs pour entamer le taillage et le traitement des ceps de vigne pour arriver à une bonne récolte. Bien entretenue, la vigne apportera rapidement le plaisir de déguster le bon raisin, gorgé et sucré. Abandonnée jadis pour des raisons politiques inavouées, prestige de façade oblige, la culture du vignoble en Algérie semble retrouver ses marques à travers la plantation de nouveaux plants et de recyclage et le secteur est stratégique par excellence par cette relance exceptionnelle. Dans ce domaine, à l'orée de l'indépendance, la production de vignoble sur une superficie totale de 350 000 hectares est répartie sur 12 millions de quintaux entre la transformation et le raisin de table. L'exemple de la capitale du Dahra sur le plan de la revalorisation de cette culture s'amorce sous de bons auspices. A titre de rappel, il est bon de citer les chiffres réalisés sur le territoire de la wilaya. Au cours des années 1960, à cette époque, quelque 68 000 hectares étaient exploités dans les seules fermes s'étalant de Sidi Ali ainsi que de la plaine de Aïn Tédelès au plateau mostaganémois ; ce qui engrangeait quelque 4,5 millions d'hectolitres et des dizaines de tonnes de raisin de table ; ce qui constituait le 1/3 de la production nationale. Livrées à l'abandon et à la destruction programmée, les terres en question (dont l'exploitation céréalière) révéleront des récoltes catastrophiques en quelques années et le sol deviendra même aride. Les exploitants, quant à eux, se lancèrent dans d'autres activités générées par l'industrie et ses facettes révolutionnaires. Aujourd'hui comme si réveillés d'une si longue léthargie, l'on tient absolument à reconstituer le capital en s'attelant à la création des exploitations spécialisées, l'adaptation des variétés les plus désirées par le consommateur et la remise des métiers de tailleur, traceur, pépiniériste ainsi que le lancement des unités de transformation tant dans le domaine étatique que privé. L'expérience tentée ces dernières années semble, à cet effet, donner raison aux initiateurs de ce plan de redressement. Cependant, en parallèle, de sérieuses difficultés se sont dressées dans la réalisation des objectifs, telle l'absence des plants de bonne qualité mais aussi d'une main-d'œuvre moins qualifiée. A ce propos, l'on estime que le projet de relance du vignoble et de raisin de table constitue un pôle intéressant dans la résorption du chômage sans omettre ceux devant exercer en saisonniers. Le défi est lancé et les fruits de l'effort et de la persévérance sont d'ores et déjà assurés. 51,8 millions de dinars répartis pour les associations sportives et culturelles Dans le cadre du budget supplémentaire 2018 de la wilaya, une subvention de 51,8 millions de dinars a été allouée aux associations sportives et culturelles. Pour couvrir les différentes dépenses, un montant de 51,8 millions de DA a été distribué aux associations sportives et culturelles dans la wilaya de Mostaganem. 10 millions de DA sont allés au club de l'Espérance sportive de Mostaganem (ESM), auteur de la saison passée de l'accession au championnat de la Ligue professionnelle, 3 millions de DA au Widat amal de Mostaganem (WAM), 3,5 millions de DA au Chabab riadi de Bouguirat et 500 000 DA au Club sportif de la commune de Aïn Nouissy. L'Association des arbitres de la wilaya a bénéficié d'une aide de 300 000 DA et 5 millions de DA ont été affectés pour la prise en charge des frais de colonie de vacances au profit des enfants de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Quant au reste de l'argent, il a été affecté au commissariat du Festival national du théâtre amateur avec une aide de 5,5 millions de DA, ainsi que 300.000 DA pour chacune des associations culturelles «L'écho de la Dahra» et «Manara» tandis que l'association culturelle de la wilaya de Mostaganem a reçu le pactole de 13,1 millions de DA. Un montant de 2 millions de DA a été affecté au profit d'autres chapitres relevant du programme de fonctionnement et d'équipement dont l'aide aux enfants scolarisés atteints de problème de santé par l'achat de lunettes et d'appareils auditifs. Les commissions sociales se sont attelées à répartir les subventions au profit des associations sociales caritatives agréées avec un appui de 3 millions de DA. Enfin, une aide de 1 million de DA est destinée à l'institution de la mosquée pour couvrir les frais de l'école coranique. Abder Bensadok