Les essais nucléaires français, opérés à Reggane dans le Sahara algérien, font encore des victimes. C'est l'un des dizaines de cas qui est atteint d'irradiation, en l'occurrence Ziane Barka, un citoyen sexagénaire de Aïn-Sefra. Selon ses proches, et selon un bilan médical qui le prouve : Barka Ziane a été irradié. Ce dernier, nous fait-on savoir, a accompli son service militaire de 1971 à 1972 à Reggane, alors qu'il était conducteur d'engins et avait pour mission le déblayage des zones où a eu lieu l'explosion de la Gerboise bleue le 13 février 1960. Rappelons que les essais nucléaires de Reggane étaient 24 fois plus puissants que ceux de Hiroshima et Nagasaki, et continuent, à nos jours, de faire des victimes. Ce citoyen de la ville de Aïn-Sefra vit un épisode tragique de cette maladie qui a été détectée après plusieurs décennies. En 1984, il reçut une première attaque, une dépression nerveuse, qui l'a conduit à des hospitalisations fréquentes auprès des hôpitaux de Aïn-Sefra et Alger, aggravant ainsi son état de santé qui n'a cessé de se dégrader, sans pour autant définir le mal, et ce, jusqu'en 2011, où une tumeur a été détectée sur sa nuque après un examen clinique via un scanner. En 2012, il subit une opération chirurgicale à l'hôpital d'Oran et les résultats de l'analyse de la tumeur font ressortir bel et bien une attaque à des rayonnements des déchets nucléaires. Depuis, Ziane est alité, dans l'attente d'une prise en charge «sérieuse» qui pourrait atténuer ses douleurs, car son état de santé est très grave et ses jours sont en danger. Notons, enfin, qu'un dossier médical de la victime a été déposé au niveau des services de l'état-major de la IIIe Région militaire, pour une éventuelle prise en charge, de même qu'un SOS est lancé aux associations des victimes du nucléaire pour lui venir en aide. Enfin, les essais nucléaires, et tant d'autres armes sans maître, continuent à nos jours de faire des victimes, à l'exemple des mines antipersonnel. B. Henine Mostaganem Le raisin, un atout de prospérité indéniable pour la région La wilaya de Mostaganem est réputée en matière de cépage, qui, de l'avis des spécialistes, est de très bonne qualité. La période idéale est, donc, le mois de février pour les agriculteurs et les viticulteurs pour entamer le taillage et le traitement des ceps de vigne pour arriver à une bonne récolte. Bien entretenue, la vigne apportera rapidement le plaisir de déguster du bon raisin, gorgé d'eau et sucré. Abandonnée jadis pour des raisons politiques inavouées, prestige de façade oblige, la culture de la vigne en Algérie semble retrouver ses marques à travers la plantation de nouveaux plants et de recyclage, et le secteur est stratégique par excellence par cette relance exceptionnelle. Dans ce domaine, à l'orée de l'indépendance, la production de raisin sur une superficie totale de 350 000 hectares est répartie sur 12 millions de quintaux, entre la transformation et le raisin de table. L'exemple de la capitale du Dahra sur le plan de la revalorisation de cette culture s'amorce sous de bons auspices. A titre de rappel, il est bon de fournir les chiffres réalisés sur le territoire de la wilaya. Au cours des années 1960, à cette époque, quelque 68.000 hectares étaient exploités dans les seules fermes s'étalant de Sidi-Ali ainsi à la plaine de Aïn-Tedelès et le plateau mostaganémois, ce qui engrangeait quelque 4,5 millions d'hectolitres et des dizaines de tonnes de raisin de table, ce qui constituait le 1/3 de la production nationale. Livrées à l'abandon et à la destruction programmée, les terres en question dont l'exploitation céréalière révèlera des récoltes catastrophiques en quelques années, et le sol en deviendra même aride. Les exploitants, quant à eux, se lancèrent dans d'autres activités générées par l'industrie et ses facettes révolutionnaires. Aujourd'hui, comme si réveillé d'une si longue léthargie, on tient absolument à reconstituer le capital en s'attelant à la création d'exploitations spécialisées, l'adaptation des variétés les plus désirées par le consommateur et la remise des métiers de tailleurs, traceurs, pépiniéristes ainsi que le lancement des unités de transformation, tant dans le domaine étatique que privé. L'expérience tentée ces dernières années semble, à cet effet, donner raison aux initiateurs de ce plan de redressement. Cependant, en parallèle, de sérieuses difficultés se sont dressées dans la réalisation des objectifs, telle l'absence des plants de bonne qualité mais aussi d'une main-d'œuvre qualifiée. A ce propos, on estime que le projet de relance du vignoble et du raisin de table constitue un pôle intéressant dans la résorption du chômage, sans omettre ceux devant s'exercer en saisonniers. Le défi est lancé et les fruits de l'effort et de la persévérance sont d'ores et déjà assurés. A. B. Aïn-Témouchent Les souscripteurs des 64 logements LSP de Sidi-Ben-Adda demandent l'intervention du wali Quarante-quatre souscripteurs du programme de logements sociaux participatifs(LSP) de la commune de Sidi-Ben-Adda distante de 4 km du chef-lieu de wilaya, ont, dans une pétition, interpellé le wali pour qu'il intervienne pour prendre des mesures sérieuses à l'encontre du promoteur en charge de leurs logements entrant dans le cadre du projet des 64 logements de type LSP. Les pétitionnaires disent que ce promoteur, outre qu'il n'a pas respecté le délai de réalisation de leurs logements, n'a même pas daigné relancer le chantier qui est en souffrance depuis plusieurs années. Pour information, ce promoteur a lancé les travaux de réalisation des 64 logements LSP en 2007. Cependant, le taux réel de réalisation n'est estimé qu'à 55%, pire, les travaux sont complètement à l'arrêt depuis 2011. Ainsi, les souscripteurs qui ont patienté plusieurs années pour leurs habitations ne veulent pas attendre encore, surtout que plusieurs d'entre eux sont pères ou chargés de famille, et vivent dans des habitations trop exiguës, tandis que d'autres louent des logements à des prix excessifs, en plus des perturbations dans la scolarité de leurs enfants qui sont obligés de changer d'école à chaque fois. Les pétitionnaires ajoutent qu'ils ont payé l'intégralité de leurs apports financiers au promoteur, raison pour laquelle ils veulent leurs logements dans les plus brefs délais. Pour cela, ils souhaitent l'intervention du wali pour désigner un autre promoteur et achever rapidement les travaux de leurs logements qui sont en souffrance depuis plusieurs années. S. B. Sidi-Bel-Abbès 1950 comprimés d'ecstasy saisis sur l'autoroute Est-Ouest Les services des douanes de Benbadis (Sidi-Bel-Abbès) ont intercepté, à la fin de la semaine écoulée, 1 950 comprimés d'ecsatsy dans un véhicule utilitaire en provenance de Maghnia et se dirigeant vers Oran sur l'autoroute Est-Ouest. En effet, les douaniers ont immobilisé un véhicule commercial de marque Fiat, sur le tronçon de l'autoroute Est-Ouest. Lors de la fouille du véhicule, les douaniers ont découvert 1 950 comprimés d'ecstasy dont la valeur a été estimée à 2 millions de dinars. Le véhicule et les comprimés ont été saisis. Quant au conducteur, il sera déféré incessamment devant le procureur de la République de Benbadis.