Dans les films américains, les méchants payent. Ils sont punis par les bons, représentés par le justicier ou les représentants de la loi. Le message est que nul n'est au-dessus de la loi et que le citoyen américain a un Etat qui le protège. A la fin de beaucoup de films algériens, le méchant de service retrouve subitement le droit chemin (après un cauchemar, un choc…). Dans d'autres, on le montre errant dans les rues, après avoir perdu la raison, ce qui laisse le téléspectateur deviner qu'il a subi une punition «divine» pour ses mauvais actes. Résultat : on ne sait plus si on a vu un film policier ou un film religieux. K. B [email protected]