L'attaquant de l'Italie, Mario Balotelli, n'a pas été retenu contre le Portugal hier soir à Lisbonne, dans le groupe 3 de la Ligue des nations, a annoncé le sélectionneur italien Roberto Mancini. Peu convaincant physiquement, l'attaquant de Nice, âgé de 28 ans, est sorti en se tenant une cuisse, à l'heure de jeu, du match nul des Azzurri vendredi contre la Pologne (1-1), à Bologne. Il vient de purger trois matchs de suspension en Ligue 1 et a entamé sa saison début septembre, à Lyon. Balotelli a quand même pris l'avion pour Lisbonne car Mancini, aux commandes depuis le mois de mai, le considère comme un pilier de la sélection qu'il souhaite relancer dans la perspective de l'Euro-2020, à la suite de l'élimination en barrages du Mondial russe. Ce sera le premier match manqué par Balotelli depuis que Mancini est sélectionneur de la Nazionale. Il sera remplacé dans l'axe par Andrea Belotti ou Ciro Immobile. L'attaquant niçois avait marqué lors de la victoire contre l'Arabie Saoudite (2-1), en match amical, mais pas contre la France (1-3 à Nice, début juin), les Pays-Bas (1-1) ou la Pologne vendredi, quant à sa prestation, elle a été jugée décevante par de nombreux observateurs. D'autres joueurs n'ont pas été alignés hier soir à Lisbonne, comme Lorenzo Pellegrini ou le gardien de Cagliari, Alessio Cragno, le défenseur de la Juventus, Daniele Rugani, et le milieu de terrain de la Roma, Nicolo Zaniolo. L'Allemagne bat le Pérou, mais toujours en proie au doute «L'équilibre n'est pas encore bon». Joachim Löw, en quête de rachat après l'humiliation de l'Allemagne au Mondial, a posé un regard critique sur la victoire de son équipe dimanche 2-1 contre le Pérou. Trois jours après son nul 0-0 contre la France, la Mannschaft a attendu la 85e minute pour s'imposer grâce à un but de Nico Schulz, qui fêtait sa première sélection. Luis Advincula avait ouvert le score pour les Sud-américains (22e) et Julian Brandt avait égalisé (25e). A Sinsheim (le stade du TSG Hoffenheim), le sélectionneur Joachim Löw savait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur, s'il voulait poursuivre sereinement sa quête de réhabilitation. «Je suis content que nous ayons gagné. On a senti que l'équipe voulait la victoire, elle s'est battue jusqu'au bout», a-t-il dit au coup de sifflet final. «Les deux matchs (France et Pérou) ont montré que du point de vue de notre état d'esprit et de l'agressivité, nous avons fait un pas en avant», a renchéri Marco Reus. Le match nul de Munich contre la France avait été unanimement considéré comme un premier pas sur la voie du renouveau. Face aux champions du monde, la Mannschaft avait fait preuve de cohésion en défense, mais s'était montrée incapable de concrétiser ses occasions.