Le vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, effectue, à partir d'aujourd'hui, samedi, une visite de deux jours dans la 3e Région militaire, la seconde du genre en une semaine. Dans un communiqué rendu public vendredi, le ministère de la Défense précisera que le chef d'état-major présidera, demain dimanche, la cérémonie d'installation du nouveau chef de région. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Il s'git du général-major Smaâli Mostefa, nommé officiellement le 16 septembre dernier comme nouveau commandant de la 3e Région militaire en remplacement du général-major Chengriha Saïd désigné, lui, comme nouveau commandant des forces terrestres. A rappeler que la précédente visite de Gaïd Salah dans cette même région, la 3e, dans le sud-ouest du pays, avait duré pas moins de trois jours. Il y avait supervisé un grand exercice militaire des forces combinées de l'ANP qui avait été exécuté à munitions réelles. Entre ces deux visites au sud-ouest, le patron de l'état-major avait un agenda hyper chargé. Il avait, effectivement, présidé la cérémonie d'installation du nouveau secrétaire général du ministère de la Défense nationale, puis réuni l'ensemble des directeurs centraux du ministère, avant de présider à deux autres cérémonies d'installation des nouveaux commandants des forces aériennes, puis celui des forces terrestres. Jeudi dernier, en effet, Gaïd Salah installait, officiellement, le général-major Saïd Chengriha comme nouveau commandant des forces terrestres, en remplacement du général-major Ahcene Tafer, admis à la retraite. Gaïd Salah, qui a eu lui-même à diriger ce grand corps de l'armée pendant des années, soulignera, dans une allocution prononcée à l'occasion, l'importance des forces terrestres, véritable colonne vertébrale de l'armée. «Je tiens absolument à ce que les fondements de l'Etat auquel nous aspirons, au niveau du corps de bataille de l'Armée nationale populaire en général, et au niveau des forces terrestres en particulier, soient érigés sur les principes de la parfaite complémentarité et de la cohésion spontanée, de manière fonctionnelle et opérationnelle, entre les différentes composantes, de sorte à ce que ce corps de bataille soit une seule et même entité, qui ne saurait être en bonne forme sans que le soient tous ses organes sans aucune exception». Ceci, avant de tracer la nouvelle feuille de route pour le nouveau commandant de ce corps. «il incombe, ajoutera Gaïd Salah, au commandement des forces terrestres, au regard de la dimension considérable de son corps de bataille et vu la nature des missions qui lui sont assignées, une grande et sensible responsabilité qui est de sécuriser chaque parcelle du territoire de l'Algérie et de ses frontières, de préserver sa souveraineté nationale et de la prévenir de tout danger qui pourrait la guetter. Ceci est une immense et noble responsabilité à la fois, car elle fait l'honneur de nos forces armées, comme étant la source, voire le symbole, aux côtés de l'ensemble des autres forces de la puissance de l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale qui place la sécurité de l'Algérie et sa défense, au centre de ses priorités, et continue pour ce faire, avec le soutien et les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, d'être au summum de la préparation et du développement, implorant Allah le Tout-Puissant en permanence, de lui accorder force et courage pour le parfait accomplissement de ses nobles missions, en toutes conditions et circonstances». Exceptionnellement sur la brèche depuis la mi-août dernier, le viceministre de la Défense nationale est, assurément, le membre du gouvernement le plus actif et le plus durablement présent sur le terrain, particulièrement ces dernières semaines. Profitant de ses différentes et multiples haltes, le patron de l'étatmajor délivre, à chaque fois, de nombreux messages tant en interne, en direction des différents corps et membres de l'institution, qu'en externe, sous la forme de messages politiques ou, parfois, à l'adresse de l'étranger, notamment certains pays voisins. Bref, la voix de l'institution est toujours «audible» avec le patron de l'état-major . K. A.