Le secrétaire général du Front de libération nationale a présidé, hier lundi dans l'après-midi, une réunion d'urgence, regroupant les membres du bureau politique ainsi que les responsables du parti au niveau des instances et des structures de l'Assemblée populaire nationale à savoir le chef du groupe parlementaire, les vice-présidents et les présidents des commissions permanentes, et ce, pour «arrêter la situation suite au refus du président de l'APN de déposer sa démission», nous révèle-t-on de source sûre. «Et le FLN, appuyé par les autres partis de l'Alliance présidentielle, à savoir le RND, le MPA et le TAJ ainsi que le groupe des indépendants, a pris la décision de passer aux mesures extrêmes : le gel de l'ensemble des structures et même des activités, nationales ou diplomatiques de l'APN, et ce, jusqu'à la démission de Bouhadja», nous confie-t-on. «Même le vice-président de l'Assemblée chargé de l'administration a été instruit en vue d'ordonner au directeur de l'administration générale de l'APN de cesser toute activité, jusqu'à nouvel ordre». Aussi, ce gel comporte le volet diplomatique ajoute encore notre source «car Bouhadja avait l'intention de recevoir certains ambassadeurs pour donner l'impression qu'il est toujours aux commandes». C'est dire si les partis de l'Alliance passent, là, à l'exécution de leur menace signifiée dimanche au président de l'APN qui a désormais le dos au mur. K. A.