Lazhari Labter ouvre l'année littéraire 2018-2019 par deux nouveaux livres, Laghouat, la ville assassinée ou Le Point de vue de Fromentin et Hiziya mon amour, dont les événements se déroulent dans deux régions d'Algérie considérées comme des «portes du désert» (Laghouat et les Ziban). Laghouat, la ville assassinée ou Le Point de vue de Fromentin (Hibr Editions), préfacé par Daho Djerbal, raconte l'histoire d'un génocide dans la ville natale de l'écrivain algérien, commis par les troupes françaises sous la direction du général Pélissier le 4 décembre 1852 ainsi que la résistance de ses habitants. «Le récit de cette terrible histoire nous a été rapporté dans des écrits laissés par des officiers français qui avaient participé à sa prise violente et à son anéantissement et, surtout, par un artiste peintre et écrivain voyageur répondant au nom de Fromentin, Eugène Fromentin, originaire de la jolie ville côtière française La Rochelle, dans un ouvrage intitulé «Un été dans le Sahara», explique Lazhari Labter. Mais dans l'histoire et dans la vie, il y a «guerre et paix», pour reprendre l'auteur de Anna Karénine. L'autre ouvrage du poète de l'amour et de «la beauté contre la laideur» est Hiziya mon amour (Hibr Editions) comportant des textes inédits recueillis et expliqués par Lazhari Labter. Notre Hiziya mon amour qui est certainement plus belle que Hiroshima mon amour comporte, ainsi, des textes de 14 romanciers et poètes algériens. Amar Achour, Nassira Belloula, Maïssa Bey, Aïcha Bouabaci, Slimane Djouadi, Saléha Imekraz, Abdelmadjid Kaouah, Azzedine Menasra, Miloud Khaizar, Fouzia Laradi, Amèle El Mahdi, Arezki Metref, Lazhari Labter et Smaïl Yabrir racontent leur Hiziya, chacun à sa manière et avec son cœur. Lazhari Labter, en fin de compte, est resté fidèle à l'amour et à la belle Hiziya. En effet, son précédent ouvrage est le roman Hiziya princesse d'amour des Ziban, paru en 2017 aux éditions El Ibriz. Kader B.