Deux lycéennes du lycée Ali-Boumendjel, dans la commune de Taher dans la wilaya de Jijel, sont portées disparues depuis plusieurs jours, a-t-on appris d'une source sûre. La même source a ajouté que les deux lycéennes originaires du paisible quartier de Boucherka ont quitté leur établissement scolaire situé dans le quartier de l'ancienne gare il y a environ une semaine sans laisser aucune trace sur leur destination. Une disparition qui alimente la chronique locale dans cette région où le bouche à oreille fonctionne à merveille. Selon certaines indiscrétions, les filles fugitives étaient au début au nombre de trois mais la troisième a fait volteface après que sa mère s'est rendu compte de cette tentative. La disparition de ces deux lycéennes issues visiblement de milieux sociaux aisés qui alimente les réseaux sociaux aurait un lien avec un réseau d'immigration internationale, croit-on savoir. En revanche, une autre source affirme que les deux filles fugueuses auraient été repérées sur la base de leurs communications téléphoniques dans la région de Oued Souf. Une «information» difficile à vérifier face au black-out total des services de sécurité. Selon un observateur local très averti, cette fugue inhabituelle dans une région relativement «conservatrice» s'explique par l'important impact de la révolution numérique sur les jeunes adolescents. B. M. C.