Selon des sources sûres proches du RND à Chlef, le candidat désigné pour représenter la formation politique de Ahmed Ouyahia, Ali Talbi, pour les élections sénatoriales de la fin du mois de décembre prochain, s'est vu rejeter son éligibilité par les instances concernées. Toujours selon les mêmes sources, la décision qui a motivé le rejet de la candidature de Ali Talbi et déclaré son éligibilité irrecevable, c'est parce qu'il ne remplissait pas les critères exigés dans les articles 104 à 114 fixés par la loi 16-10 portant code électoral. En réaction à ce déni de la candidature de Ali Talbi, une assemblée générale extraordinaire qui a regroupé militants et cadres du parti s'est tenue sous la présidence de Chenouf Mohammed, le coordinateur de wilaya et qui cumule un mandat de député, mercredi dernier. La réaction du responsable face à cette situation est vive et il déclare «que la décision de justice prise à l'encontre de notre candidat est injuste voire arbitraire, et que ce dernier n'est concerné ni de près ni de loin par les articles sur lesquels la justice s'est basée. Nous nous rassemblerons jeudi devant le siège du parti et nous marcherons, accompagnés de nos avocats jusqu'à la Cour de Chlef pour rétablir nos droits». Il ajoutera en brandissant la menace «Si cette décision est maintenue, ce sera la démission en bloc de tous nos élus des APC, de l'APW et des élus nationaux». En fait, après un examen plus approfondi et une concertation avec la centrale, la décision d'occuper la rue par une marche du siège du parti jusqu'à la Cour a été annulée. En échange, un recours a été introduit auprès de la Chambre administrative, seule habilitée à apprécier la justesse de la décision prise. Un responsable du parti contacté par nos soins nous a indiqué que la Chambre administrative rendra son verdict lundi. Donc, pour l'heure, c'est le wait and see. Karim O.