Les 9 immeubles de la cit� des Fr�res-Khaldi (Essouk, Beni- Malek) sont dans une situation lamentable. Une vingtaine d�ann�es apr�s, la centaine de familles qui y vivent maintiennent les m�mes points de contestation : �tanch�it� d�fectueuse, infiltration des eaux pluviales, risque permanent d�incendie, prolif�ration de rongeurs, fa�ades d�immeubles non repeintes, cages d�escaliers sans porte d�entr�e. �a donne l�impression que les associations qui se sont succ�d� pondent les m�mes correspondances adress�es aux autorit�s comp�tentes. Implant�e sur les hauteurs de la ville, la cit� est r�put�e �chic�. Elle surplombe le souk hebdomadaire du dimanche, l�unique cr�� par d�cret de wilaya sur les 6 programm�s et r�pertori�s durant la semaine en diff�rents endroits de la ville. Elle se trouve aussi au virage d�une des pentes les plus dangereuses de la partie haute de la zone nord de Skikda, plusieurs accidents y sont survenus surtout depuis le renforcement et la �lib�ralisation� du transport urbain. Les enfants, tout autant que les usagers, sont en danger � cause de leur exposition � la vitesse de rallye pratiqu�e par quelques transporteurs priv�s. Les adultes aussi. Enfin, tout le monde craint pour sa vie. Une crainte accentu�e par les pr�c�dents incendies signal�s durant la d�cennie. Le cri d�alarme lanc� par les r�sidants semblent sans �cho. En t�moigne la derni�re correspondance, dat�e du 16 mai 2010, adress�e � l�OPGI, � L�APC et � la da�ra, intitul�e �Entretien et r�paration des immeubles de 1 � 9�. Outre le spectre d�incendie qui plane sur les demeures du fait des risques pour les compteurs d��lectricit� du rez-de-chauss�e d��tre touch�s par les infiltrations des eaux us�es, une batterie de lacunes, comme d�j� rapport�, o� la responsabilit� de l�OPGI est engag�e, y sont mises en exergue. Parmi elles, trois m�ritent d��tre soulign�es. La premi�re, l�inondation des caves � longueur d�ann�e, ce qui a engendr� une prolif�ration de toutes sortes de rongeurs. Des rats, mais aussi des moustiques et des odeurs naus�abondes � B�ni Malek, on n�aurait jamais cru que �a arriverait un jour ! La deuxi�me est li�e aux vide-sanitaires � l�air libre, et qui repr�sentent un v�ritable danger pour les enfants. La troisi�me, et pas la derni�re, a trait aux fa�ades qui ont besoin d��tre repeintes. Selon les habitants, en d�pit de la multitude de correspondances adress�es aux instances comp�tentes, ils ont rarement vu leurs dol�ances satisfaites. Ils ne perdent pas espoir que cette fois-ci sera la bonne.