Après avoir porté le maillot du MOC, du MCEE, de la JSK et du DRBT, Brahim Si Amar était revenu à Blida, sa région d'origine, pour y terminer sa carrière. Mais la relégation de l'USMB l'a conduit à rester parmi l'élite et il a rejoint, en début de saison, le nouveau promu, l'ASAM, auquel il a apporté sa technique et son expérience. Le Soir d'Algérie : Comment s'est déroulé le mini-stage en Tunisie ? Brahim Si Amar : Cela s'est bien passé. Je pense que c'est un stage qui nous sera bénéfique pour aborder la phase retour. A la fin de l'aller, l'ASAM a terminé à la douzième place avec dix-sept points. Comment analysez-vous ce parcours ? Je pense que ce n'est pas un mauvais parcours du fait que l'ASAM est un nouveau promu et que l'on a accueilli, durant toute la phase aller, nos adversaires sur un terrain neutre, celui de Batna. Parce que le stade de l'ASAM n'avait pas été homologué en début de saison, mais au retour vous allez recevoir à Aïn M'lila ? Oui, je crois que ce problème a été réglé, mais cela n'effacera pas le handicap d'avoir joué tous nos matchs à domicile de l'aller à l'extérieur de nos bases. L'objectif de l'ASAM c'est le maintien, mais croyez-vous qu'il sera possible de l'atteindre ? Notre objectif est d'engranger le maximum de points pour assurer notre maintien le plus tôt possible. En Coupe d'Algérie, vous espérez aller loin ? Notre premier objectif, c'est le maintien parmi l'élite. Mais la Coupe d'Algérie a une saveur particulière. C'est une épreuve très populaire et si nous pouvons aller loin, alors pourquoi pas ? Vous savez, en coupe, il vous suffit de gagner deux ou trois rencontres et vous êtes aux quarts de finale. Cette saison, la Coupe d'Algérie se disputera en aller et retour à partir des quarts de finale. Qu'en pensez-vous en tant que joueur ? C'est bien, parce que je pense que c'est plus équitable et plus juste du fait que chaque club pourra profiter de l'avantage de son terrain et de son public. Et que pourriez-vous dire de la vidéo-assistance que l'on pourrait expérimenter dans notre championnat ? Je suis totalement pour, surtout si elle est introduite chez nous en ce sens que dans notre championnat, il y a trop d'erreurs d'arbitrage et cela pourrait réduire pas mal d'injustices. En ce qui vous concerne, après avoir joué au MOC, vous avez évolué dans un grand club comme la JSK. D'aucuns pensent que vous auriez pu faire une meilleure carrière. Que leur répondez-vous ? Personnellement, je suis satisfait de ma carrière à ce jour. J'aurais pu mieux faire, mais je ne vais pas me plaindre et les regrets ne servent à rien. Pourquoi n'êtes-vous pas resté à la JSK ? A la JSK, le président Hannachi voulait me garder, d'autant plus que j'avais effectué une saison satisfaisante à mon sens. Mais finalement son entourage à réussi à le convaincre et j'ai été libéré à la dernière minute. Pour en revenir au championnat, le début du retour s'annonce difficile avec la réception du CRB, suivie d'un déplacement à Sétif. Ce ne sera pas facile. On va recevoir un CRB qui veut quitter la zone rouge et ce serait bien de les battre pour pouvoir les éloigner de notre place. Bon, on va prendre match par match et on verra bien. Et après Sétif, vous recevrez un autre mal-classé, l'OM, et vous irez retrouver la JSK à Tizi. Ce sera un match spécial pour vous ? Non, pas du tout. Après avoir quitté la JSK, j'ai eu l'occasion d'affronter à nouveau les Canaris, et ce sera pour moi une rencontre comme les autres. Vous êtes natif de Blida. Est-ce qu'à plus de trente ans, vous envisagez de terminer votre carrière dans la ville des Roses, à l'USMB où vous avez débuté ? Si les Blidéens étaient un peu mieux classés en Ligue 2, j'aurais envisagé de rejoindre l'USMB dès ce mercato hivernal pour les aider à ne pas être relégués. Cela me fait mal au cœur de voir ce club dans un telle situation. D'ailleurs, si l'USMB jouait les premiers rôles, je n'aurais jamais quitté Blida, mais il est fort possible que j'y retourne dès l'été prochain. Mais il vous restera un an de contrat avec l'ASAM ? Oui, c'est juste mais je ne pense pas que ce sera un problème. Propos recueillis par Hassan Boukacem