Sept heures du matin en ce lundi 24 décembre 2018, il est encore tôt, la journée est encore sombre mais elle s'offre à nous pour une petite virée au port de pêche et de plaisance de la Salamandre à Mostaganem. A ce moment, c'est l'heure de la criée, les bateaux de pêche viennent tout juste de rentrer et sont amarrés aux quais. Malgré l'heure, la zone est animée par les gens de la mer mais aussi par des acheteurs venus de divers horizons. La flotte de pêche du port de la Salamandre compte 42 chalutiers, 82 sardiniers et 320 petits métiers intra-bassin avec un effectif de 165 personnes entre marins professionnels, patrons et mécaniciens. Dès l'entrée d'une embarcation dans la rade du port avant la criée, les marins ont déjà préparé en mer les barquettes de poissons à proposer à la vente selon la variété et surtout le calibre et le poisson ruisselant de fraîcheur a droit à une dernière beauté pour briller en salle des ventes. Ultime coup de jet d'eau et conditionnement en rangs et les poissons filent directement vers la criée. Il y a de la sardine et toutes sortes de poissons comme le pageot, le merlan, le rouget, l'espadon, la dorade, le bar, la sole et les mollusques comme la seiche, le calamar, le poulpe et d'autres variétés de poissons bleus ou blancs mais il y a peu de crevettes. L'arrivée d'un bateau sur le quai a quelque chose d'aussi joyeux que le départ, les marins se taquinent entre eux et un des Raïs, tout fier d'une bonne prise de pêche, dira à un autre : «Le Bon Dieu, des fois, Il donne des mains à ceux qui ne savent pas s'en servir.» A la criée, seuls les commerçants inscrits au CNRC peuvent effectuer des achats à la criée mais aussi différents types d'acheteurs comme les restaurateurs. La vente des produits se fait aux enchères descendantes, le vendeur attribue un prix de départ pour les enchères, le lot est alors présenté à la vente et le produit est attribué au plus offrant. Une fois les lots de poissons achetés, la marchandise est transportée par des camions frigos ou des camionnettes qui permettent aux acheteurs d'expédier à la clientèle des produits pêchés le jour même. La halle de la criée de 4 670 m2 est de norme internationale et est équipée de structures spécifiques tels un système de production et de vente de glace, d'une chambre froide et de 22 carreaux d'exposition des ventes de produits de la mer. Le port de pêche et de plaisance est aussi un point d'attache d'une flotte diversifiée entre barques de loisir et yachts, on compte plus de 200 embarcations dans ce port. A. Bensadok
Une tentative d'émigration clandestine déjouée 13 harragas ont tenté une aventure dans la nuit du lundi au mardi dernier pour rejoindre la côte ibérique. Au large, ils ont été interceptés par une unité navale des gardes-côtes relevant du port de Mostaganem. C'est à bord d'une embarcation artisanale à 10 000 marins au nord-est de la localité de Benabdelmalek-Ramdane que les 13 clandestins dont 8 étrangers de diverses nationalités africaines ont été aperçus et récupérés par les gardes-côtes. Ils ont regagné le terre-plein du port commercial avant d'être pris en charge par le Samu et la Protection civile. Les harragas seront présentés devant le procureur de la République du tribunal correctionnel de Sidi-Ali pour répondre de leurs actes de tentative de quitter irrégulièrement le territoire national. A. B. Incendie à la pharmacie des UMC Mardi, l'officine des urgences médico-chirurgicales (UMC) à Tighdit a pris feu. Sa source reste mystérieuse. Les éléments de la Protection civile se sont rendus en force sur les lieux. Finalement, c'était juste un petit stock de médicaments qui est parti en fumée. Etant donné que la pharmacie était fermée, il est probable qu'un problème électrique soit à l'origine de ce sinistre. Outre la pharmacie, aucun dégât matériel n'est à signaler dans les bâtisses du dessus. La police a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet incendie. A. B.