Des bijoux estimés à 180 millions de centimes volés. C'est le montant impressionnant du cambriolage commis en cette fin de semaine dans la matinée à la cité du 5-Juillet-1962. Nous étions sur place ce samedi pour en savoir plus sur les circonstances du vol. En l'absence d'un couple de sexagénaires sorti du domicile pour une visite médicale, le cambriolage a été perpétré en cette fin de semaine aux environs de 9h30 du matin lorsque le ou les cambrioleurs présumés se sont introduits par effraction à partir de la porte d'entrée avant de passer à l'acte. Avant de prendre la fuite, le ou les intrus ont raflé des bijoux, une somme d'argent de 150 euros et 14 000,00 DA placés soigneusement dans une armoire. Les voisins n'ont rien constaté d'anormal ni entendu le moindre bruit. Aussitôt alertés, les éléments de la 5e Sûreté urbaine et de la police scientifique se sont rendus sur les lieux pour entamer les premières investigations et notamment prélever des empreintes digitales sur la scène du cambriolage. «Il n'y a pas longtemps, nous ont appris les occupants de la maison, que deux autres cambriolages et un vol à la tire se sont produits sur ce même bloc d'habitation.» Il reste probable que le ou les cambrioleurs ont effectué plusieurs repérages de ce domicile durant quelques jours avant de passer à l'acte. La chambre à coucher a été prioritairement visitée et a fait l'objet de ce vol de bijoux tandis que dans les autres chambres rien ne manque. Les téléviseurs, démodulateurs, téléphone sans fil, modem et la petite console électronique n'ont pas été touchés, sans doute trop encombrants ou difficiles à négocier avec les receleurs. Cet acte a été ressenti chez ces gens comme un viol de leur intimité à cause des dommages psychologiques et la valeur des objets dérobés. Conséquences de ce cambriolage, ce couple angoissé avait de la peine à parler, des difficultés pour dormir, la peur que cela se reproduise un jour en leur présence, et l'envie de partir au plus vite de cette cité. A. Bensadok