l «Pour passer de quatre à six stades, tout d'un coup, peut-être que nous devons nous diriger vers une co-organisation.» C'est le président de la Feguifoot, Antonio Souaré, qui l'affirme quelques jours après la confirmation par le président de la CAF, Ahmad Ahmad, du glissement opéré sur le calendrier des prochains tournois de la CAN lequel offrira à la Guinée d'accueillir la 34e phase finale en 2025 après avoir été chargée d'organiser la compétition deux années plus tôt (2023). Un propos qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd puisque le voisin du nord, le Sénégal, se propose de venir à l'aide sous forme d'une co-organisation, sinon en prenant en charge l'ensemble de la compétition. Senghor Augustin, le chairman de la FSF le souhaite vivement. «Le Sénégal peut se positionner sur 2025, si la Guinée accepte un principe de co-organisation ou qu'elle se désiste», a révélé le président de la Fédération sénégalaise dans une déclaration à RFI. «On en a discuté avec les dirigeants de la Feguifoot. Mais ça dépend de la volonté politique des deux Etats. C'est d'abord à la Guinée de se dire qu'elle ne va pas organiser seule ce tournoi. Car il y a souvent une question de fierté nationale qui prime. Car on veut montrer qu'on est capable d'organiser la CAN tout seul», précise le dirigeant du football sénégalais qui relève la volonté politique exprimée par les plus hautes autorités du pays à accueillir un tel événement pour la seconde fois de l'histoire du pays. En 1992, le Sénégal avait abrité la 18e édition remportée par la Côte d'Ivoire (une première !) durant un tournoi où le champion sortant, l'Algérie, a quitté la compétition dès le 1er tour après un nul (Congo, 1-1) et une défaite (Côte d'Ivoire, 0-3). Il faut juste souligner que l'option d'une co-organisation recommande l'aval de la CAF, instance qui a eu des avis divergents sur les éditions organisées conjointement par le Ghana et le Nigeria (2000) puis pour la Guinée-Equatoriale et le Gabon (2012). M. B.