Le mouvement El Islah, non seulement soutiendra la candidature du Président Bouteflika à la présidentielle du 18 avril 2019, mais participera de manière «effective» à la campagne électorale pour son candidat. Ilhem Tir - Constantine (Le Soir) - En procédant, hier, à l'installation du comité de coordination des wilayas de l'Est, et ce, en prévision du rendez-vous électoral du 18 avril prochain, le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a réitéré l'intention de sa formation de soutenir la candidature du Président Bouteflika pour un nouveau mandat, saluant ainsi les réalisations accomplies dont le retour de la paix et de la stabilité. Il a estimé hier, à Constantine, que la convocation du corps électoral pour la prochaine présidentielle constitue «un indice fort de la stabilité institutionnelle du pays et une preuve que le Président Bouteflika veille au déroulement des échéances électorales dans leurs délais fixés par la Constitution». Devant ses cadres réunis à la salle de conférences Mohamed-el-Yazid du Khroub, le leader islamiste qui vient de se démarquer du reste des formations islamistes, a appelé, une nouvelle fois, le Président Bouteflika à se porter candidat pour un nouveau mandat, celui du parachèvement des projets et une étape de renforcement et d'approfondissement des réformes politiques, économiques et sociales. Il a aussi exhorté ses militants à se déployer sur le terrain pour faire campagne à leur candidat et surtout convaincre les abstentionnistes de voter, insistant sur la nécessité de lutter contre «toute tentative d'ingérence étrangère» et les a incités également à investir les espaces politiques et syndicaux. «Nous ne voulons pas du modèle turc, ni du modèle iranien, et encore moins des modèles français et américains, nous voulons notre modèle algérien à 100%», a-t-il lancé indiquant que «certaines parties étrangères et de l'intérieur parient sur l'affaiblissement de l'immunité interne, à travers l'exploitation de différents sites et tribunes médiatiques pour semer le désespoir parmi nos jeunes». Au volet économique, le président du mouvement El Islah a plaidé toutefois, pour «la correction de certaines lacunes pour améliorer le pouvoir d'achat du citoyen» en soutenant que sa formation appellera à des réformes profondes sur tous les fronts juste après les élections présidentielles. I. T.