Hier mercredi, et au septième jour depuis sa disparition le jeudi dernier, les centaines d'agents de la Protection civile de Bouira et des autres wilayas, n'ont toujours pas réussi à trouver le corps de leur collègue, Mohamed Achour emporté par les eaux au niveau d'un avaloir du côté de la RN5, à la cité 250 logements de la ville de Bouira. D'après les responsables de la Protection civile, des renforts venus des wilayas de Jijel et Sétif, sont venus prêter main forte aux agents déjà sur place, de la wilaya de Bouira mais également ceux des wilayas limitrophes, et de la Direction générale. Ces recherches supervisées par le DG de la Protection civile en personne, ainsi que le wali Limani Mustapha qui rend visite quotidiennement et à plusieurs reprises aux équipes qui sont sur le terrain, n'ont pas encore donné de fruits puisque, jusqu'à hier, aucune trace du corps du pompier Mohamed Achour. Rappelons que lors des recherches effectuées pendant la journée de mardi, le blouson appartenant à l'agent disparu, a été trouvé par les agents plongeurs qui balayaient l'oued Eddous, depuis la journée de dimanche, sur une distance de 12 kilomètres, à partir de la bouche de la canalisation des eaux usées et pluviales de la ville de Bouira jusqu'au barrage Tilesdit. Ainsi, hier et avec les renforts des équipes venues de Jijel et Sétif, et selon nos informations, le nombre d'agents mobilisés pour la circonstance a atteint les 900 éléments entre agents simples, mais aussi, des plongeurs , des escaladeurs, et des agents appartenant aux équipes cynotechniques avec une douzaine de chiens. Signalons la solidarité agissante des membres du Croissant-Rouge algérien de Bouira qui se sont déplacés hier vers le domicile de la famille Achour sise dans la localité de Chraga, à la sortie sud de la commune de Bouira, en compagnie d'une équipe de psychologues, pour lui prêter aide et assistance et consoler les parents. Signalons aussi, l'élan de solidarité qui s'est emparé des écoles et autres institutions publiques et privées, et qui sont largement visibles à travers les réseaux sociaux avec ces centaines d'élèves, portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Nous sommes tous Mohamed Achour», ainsi que ces milliers de messages pleins d'émotion de la part des citoyens des quatre coins du pays et même de l'étranger. Y. Y.