Depuis le jeudi 24 janvier ; jour de la disparition du pompier Achour Mohamed, emporté par les eaux pluviales au niveau d'une bouche d'un avaloir non grillagé, les recherches se sont intensifiées avec les éléments de la Protection civile de la wilaya de Bouira d'abord, puis avec des renforts venus des wilayas limitrophes avant de s'étendre vers d'autres wilayas du pays, comme Jijel et Sétif. Cependant, jusqu'à hier samedi, soit au dixième jour de recherches, point de corps du pompier disparu. Ainsi, pour la journée d'hier et selon Raouf Rahmani qui s'exprimait sur les ondes de radio Bouira, les recherches se poursuivaient dans l'espoir de trouver le corps de leur collègue. Pour la circonstance, un autre tronçon de trois kilomètres situé le long de l'oued Eddous en allant vers le barrage, dont la distance rappelons-le est de 12 kilomètres entre Bouira et le barrage Tilesdit situé dans la commune de Bechloul, a été délimité. Des centaines d'agents de la Protection civile, de l'ONA, des communes, ainsi que de la DTP mais également des citoyens bénévoles, parfois des pères et leurs enfants, étaient là, éparpillés sur les deux rives, pour balayer cette distance, en arrachant avec des pelles, des fourches et autres objets, les branchages et autres détritus qui se sont amoncelés sur les deux rivages, dans l'espoir que trouver le corps de l'agent disparu qui pourrait être arrêté dans sa course, par les branchages dans quelque endroit. Bien entendu et depuis les premiers jours après cette disparition, les chances de la retrouver vivant étaient minimes, et tous les agents de la Protection civile le savaient, et même les citoyens qui participaient aux opérations de recherches, parlaient plutôt de l'espoir de trouver le corps afin que ses parents, et principalement sa maman, puissent enterrer leur fils dignement en ayant une tombe sur laquelle ils pourront se recueillir. Et c'est présentement, le souhait de tous les citoyens d'ici et d'ailleurs, qui viennent au quotidien, pour participer aux opérations de recherche du corps de l'agent Achour Mohamed. Cependant, si du côté des citoyens la ferveur dans les recherches a été telle que, durant la journée de mercredi, même les prédications d'un charlatan, ont été prises au sérieux en revenant dans la ville de Bouira pour fouiller dans un endroit qu'il leur a indiqué, au grand dam des responsables et agents de la Protection civile qui rappelaient aux citoyens que des fouilles minutieuses avaient été menées dans les canalisations de la ville et qu'il n'y avait aucune raison à ce que d'autres fouilles soient menées, à mesure que les jours passent, la question qui taraude les esprits, est comment et surtout quand doit-on arrêter les opérations de recherche ? Y. Y.