Offensive média de Amar Ghoul. Ces dernières heures, le leader islamiste a accordé plusieurs entretiens. Perso, je trouve que c'est plutôt à ses routes que l'on devrait… … accorder plus d'entretien ! Ce couple commence à me taper grave sur le système ! Le gars, à la moindre occasion, hop ! Un burnous. Brun. Blanc. Et la nana, itou ! Une robe kabyle. Une robe chaouie. Une cape constantinoise. Aw ! Ce défilé couleurs locales flirte avec l'overdose. D'autant plus que les deux ont un art consommé du sourire Colgate. Mon Dieu ce que Son Excellence l'Ambassadeur des Etats-Unis et son épouse sourient ! T'es presque obligé d'enfiler tes lunettes solaires lorsque tu les vois à la télé, tellement c'est «éblouissant» ! Et partout où ces deux-là vont, c'est la bonne grosse tirade sur les vertus de la démocratie. Les couloirs de l'ambassade grouillent d'ailleurs tous les jours de mes gentils compatriotes venus à la collecte des manuels et modes d'emploi de bons démocrates en devenir. Wallah qu'en temps normal, ce manège ne me gênerait pas outre mesure. Philosophe de chez Auchan ou Carrefour, je mettrais ça sur le compte du boulot «normal» de diplomate en poste à l'étranger. Je serais même prêt à fermer les yeux sur le port abusif du burnous par notre ami ricain. Mais manque de bol, tout cela se passe au moment où l'Amérique de Trump organise et pilote un coup d'Etat au Venezuela. Je ne suis pas avocat de Maduro. Je ne suis ni fan ni farouchement adversaire de feu Chavez. J'ai une profonde admiration pour la révolution bolivarienne. L'un dans l'autre, je reste avec ce constat terrible sur les bras et dont je me débarrasse un chouia en vous le livrant tel quel : comment Son Excellence l'Ambassadeur des Etats-Unis en Dézédie peut sillonner ma Principauté, grimé local, en y prônant la démocratie et la civilisation lorsque son boss, à partir de Washington, procède au Venezuela à un coup d'Etat à la chilienne ? Bullshit ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
